Emmanuel Macron a une nouvelle fois évoqué l’affaire Boualem Sansal ce vendredi 11 avril. Le président français s’est dit « confiant » dans la libération de l’écrivain franco-algérien.
L’auteur de « 2084, la fin du monde » a été condamné jeudi 27 mars dernier par le tribunal de Dar el Beida (Alger) à cinq ans de prison ferme pour notamment atteinte à l’unité du territoire national. Boualem Sansal a été arrêté le 16 novembre dernier à l’aéroport d’Alger, puis placé sous mandat de dépôt.
💬 « Notre souhait le plus ardent (…) c’est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer sa pleine liberté »
Emmanuel Macron se dit « confiant » dans la libération de l’écrivain Boualem Sansal pic.twitter.com/qO26GVlndc
— BFMTV (@BFMTV) April 11, 2025
« Notre souhait le plus ardent, c’est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer sa pleine liberté », a déclaré le président Macron lors d’une visite au Festival du Livre à Paris.
Le président français a révélé que Boualem Sansal fait l’objet d’une « attention particulière » de la part d’Alger. L’écrivain proche de l’extrême droite a fait appel de sa condamnation. Un nouveau procès doit se tenir devant la Cour d’Alger.
Macron : Boualem Sansal fait l’objet d’une « attention particulière » d’Alger
Le 2 octobre dernier, il a dans un entretien au site Frontières, déclaré qu’une partie de l’ouest algérien appartient historiquement au Maroc.
Le parquet qui a requis 10 ans de prison ferme et un million de dinars d’amende contre cet ancien haut cadre du ministère algérien de l’Industrie a également fait appel.
C’est la deuxième fois en moins de 48 heures que le président Macron s’exprime sur Boualem Sansal dont l’arrestation a aggravé les tensions entre l’Algérie et la France.
La crise entre les deux pays a été déclenchée fin juillet 2024 quand le président Macron a décidé de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Le 31 mars, les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron ont décidé de rétablir les relations entre les deux pays, lors d’un appel téléphonique durant lequel le chef d’Etat français a demandé un geste de « clémence » et « d’humanité » à l’égard de Boualem Sansal.
