Société

Aïd-el-adha 2025 : l’Algérie va importer jusqu’à un million de moutons

L’Algérie va importer jusqu’à un million de moutons pour l’Aïd-el-Adha 2025. La décision a été prise par le président Abdelmadjid Tebboune lors du Conseil des ministres qui s’est réuni ce dimanche 9 mars, selon un communiqué de la Présidence de la République.

Contrairement à l’année passée où l’importation des ovins n’a pas été autorisée pour ce rituel, les Algériens vont sacrifier des moutons d’importation pour l’Aïd-el-Kebir 2025.

Lors du Conseil des ministres de ce dimanche, le président Tebboune a ordonné au ministre de l’Agriculture « d’élaborer d’un cahier des charges pour lancer dans les meilleurs délais une consultation internationale auprès des pays disposant de la capacité d’approvisionnement pour importer jusqu’à un million de têtes de bétail en prévision de l’Aïd al-Adha », selon le communiqué de la présidence.

L’Algérie va importer des moutons pour l’Aïd-el-Adha : voici les conditions 

Ce document doit inclure le « prix plafond du mouton à l’importation », selon la même source. Le président Tebboune a décidé que c’est l’Etat qui va « s’occuper de l’opération d’importation par l’intermédiaire de ses institutions et organismes spécialisés dans le secteur. » Il a demandé de « travailler avec des coopératives publiques spécialisées dans toutes les wilayas afin de vendre les moutons destinés au sacrifice en coordination avec les organismes et institutions autorisés à vendre. »

Le président Tebboune a demandé au ministre de l’Agriculture d’inclure la « possibilité de vendre par l’intermédiaire des œuvres sociales des organismes, institutions et entreprises, à condition que ces dernières soient responsables de la distribution et de la coordination avec les partenaires sociaux. »

La décision d’importer les moutons pour l’Aïd-el-Kebir survient dans un contexte difficile pour la filière ovine en Algérie en raison de la sécheresse, du surpâturage et du manque de fourrages, ce qui a induit une hausse des prix de la viande locale et des moutons. Le gouvernement a d’ailleurs décidé de recourir à l’importation des viandes rouges pour les mois de Ramadan 2024 et 2025.

Cette opération va permettre de sauvegarder une partie du cheptel national dont le nombre ne cesse de diminuer depuis des années.

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