Face aux retards et perturbations des vols d’Air Algérie, le ministre des Transports prend les choses en main.
Entré au gouvernement en novembre dernier, Saïd Sayoud a entamé une série de rencontres avec les acteurs du secteur.
Lundi 30 décembre, le ministre des Transports a réuni autour de lui au siège du ministère à Alger les dirigeants des principales entreprises intervenant dans le transport aérien.
Outre le PDG d’Algérie, la réunion a vu la présence des premiers responsables de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), de l’Établissement national de la navigation aérienne (ENNA) et de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA).
L’objet de la rencontre était "l’examen de la situation que connaît Air Algérie ces derniers temps, marquée par la hausse des cas de retard et de l’arrêt technique des avions, ce qui a engendré une perturbation des vols domestiques et internationaux", indique le ministère des Transports dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
Après avoir écouté les explications des responsables de la compagnie aérienne algérienne, le ministre a donné une série d’orientations afin de mettre fin à cette situation.
Retards des vols : ce qu’a dit le ministre des transports au PDG d’Air Algérie
Saïd Sayoud a instruit les responsables d’Air Algérie de "maintenir le programme des vols sans retards", tout en œuvrant à combler les lacunes afin de garantir la possibilité de déplacement à tous les citoyens.
Il a aussi appelé à conjuguer les efforts et à travailler avec tout le sérieux voulu afin de rehausser les performances de la société et améliorer la qualité des services fournis aux voyageurs.
Les responsables d’Air Algérie ont été en outre instruits d’ "adopter la transparence dans la gestion de la société, pour plus d’efficacité".
Au volet technique, le ministre a donné comme orientation de recenser les besoins de la compagnie aérienne nationale en avions et d’œuvrer à la réparation rapide des appareils touchés par des pannes techniques.
Il a également souligné la nécessité de mettre en place un stock de pièces de rechange afin de faire face aux perturbations du marché international et éviter la rupture de l’approvisionnement.
