Dans un commentaire diffusé, ce mercredi 12 février, l’agence de presse algérienne APS a dénoncé des « élucubrations » et des « mensonges » colportés par des relais médiatiques marocains sur la visite effectuée samedi dernier en Syrie par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.
Pour l’APS, le Maroc « n’a pu dissimuler son immense peine suite à cette visite », et « cette douleur profonde n’aurait pas pu être aussi fidèlement exprimée que par les cris lancés par les thuriféraires obscènes engagés par le royaume sur les médias sociaux et sur leurs différents sites d’information ou plutôt de propagande ».
« Des soldats algériens et du Front Polisario en Syrie… »
Pour l’agence de presse algérienne, « le royaume du Maroc est devenu la victime de ses propres mensonges et a fini par croire à ses propres élucubrations, fantasmes et délires ».
Il y a quelques semaines encore, rappelle l’APS, « ces mêmes hauts parleurs de l’affabulation insinuaient que des soldats de l’armée algérienne et du Front Polisario combattaient aux côtés du régime de Bachar el-Assad ».
Aujourd’hui, lit-on encore, « ils évoquent qu’une imaginaire demande de libération de ces soldats a été introduite par le ministre d’État, Ahmed Attaf, lors de sa rencontre avec le président syrien Ahmed al-Sharaa, et que cette dernière a été rejetée ».
Algérie-Syrie : l’APS dénonce de « pures inventions pitoyables » du Maroc
« Ce ne sont là que de pures inventions pitoyables de misérables dont la seule préoccupation est le dénigrement de l’Algérie, pensant que tout leur est permis pour y parvenir », dément l’agence de presse algérienne.
La même source assure que la rencontre du chef de la diplomatie algérienne avec le président syrien a été « exceptionnelle à tous points de vue, très loin des inventions aussi frivoles que celles véhiculées et répétées à satiété par le Maroc ».
Tel que l’ont décrit les ministres des Affaires étrangères des deux pays, l’entretien « a porté avant tout sur la réaffirmation de la solidarité de l’Algérie et de son soutien à la Syrie dans cette phase cruciale de son histoire », affirme l’APS.
Pour cette dernière, les fausses informations colportées ne sont ni plus ni moins, qu’une « nouvelle tentative malheureuse, désespérée et sans lendemain qui ne se mesure in fine qu’à l’indigence et au désespoir de ceux qui s’agacent de voir se dissiper toute ambiguïté et doute sur la profondeur des relations algéro-syriennes ».
« Ceux-là même, lit-on encore, devenus craintifs de toute action diplomatique algérienne, s’imaginant être la plus grande préoccupation et la finalité suprême de l’Algérie ». « Les chiens aboient et la caravane passe ! », conclut l’agence de presse algérienne.
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