L’Algérie sera dotée d’un nouveau gouvernement composé des « compétences nationales » avant la fin de l’année 2024, a annoncé ce samedi 5 octobre le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Une annonce faite dans un court extrait de son entretien période avec les médias algériens qui a été diffusé sur la page Facebook de la présidence de la République.
« Le gouvernement sera composé avant la fin de l’année en cours. Je suis à la recherche des meilleures compétences dans le pays », a déclaré le président Abdelmadjid Tebboune, dont c’est la première interview à des médias algériens depuis sa réélection pour un second mandat à l’issue des présidentielles du 7 septembre dernier.
Après la cérémonie d’investiture qui a eu lieu le 17 septembre dernier, le président Tebboune a reçu la démission du premier ministre Nadir Larbaoui, mais il a décidé de reconduire l’actuel gouvernement pour établir le projet de Loi de finances 2025 et effectuer la rentrée sociale.
Nouveau gouvernement : Tebboune fixé l’échéance
En plus de la formation d’un nouveau gouvernement composée des « meilleures compétences » dans le pays, le président Tebboune a évoqué aussi le dialogue politique qu’il s’est engagé de mener le jour même de son investiture pour un second mandat. Pour le dialogue politique, j’ai dit qu’il y aura lieu durant mon mandat. Peut-être vers fin 2025, début 2026. Il faut le préparer », a-t-il dit.
Pour la réforme des lois régissant les communes et les wilayas, le président Tebboune, qui a installé jeudi une commission chargée de le faire, a expliqué qu’elle se fera avec les partis politiques.
Sur les questions sociales, le président Tebboune a rappelé l’intervention de l’Etat pour plafonner les prix du café et a parlé de la création des zones franches aux frontières pour lutter contre la contrebande avec les pays voisins.
Le président Tebboune a considéré l’accord franco-algérien de 1968 que la France veut abroger comme « l’étendard derrière lequel marche l’armée des extrémistes. »