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Ali Haddad affirme être victime d’« une campagne de dénigrement », accuse des « milieux malveillants »

Ali Haddad a répondu ce samedi à la « campagne de dénigrement » contre son Groupe ETRHB et sa personne. « La campagne hostile, dont j’ai fait l’objet récemment, et le groupe que je dirige, était d’une violence et d’une férocité inouïes qui, légitimement, appelle à des questionnements sur ses objectifs réels et que cette soudaine coordination des agressions suggère une préméditation de l’acte », affirme Haddad.

Pour le patron du premier groupe privé algérien de BTP, les attaques contre lui et son entreprise ne datent pas d’aujourd’hui. « Il est dans toutes les mémoires que les premières attaques sont intervenues suite à mes prises de position à l’occasion de rendez-vous importants dans la vie de notre pays, que, du reste, j’assume avec conviction », affirme Ali Haddad, allusion à son soutien au président Abdelaziz Bouteflika. L’occasion pour lui de justifier et de renouveler son soutien au chef de l’État.

« Ces attaques sont devenues plus régulières et non moins virulentes depuis mon élection à la tête du FCE qui, pourtant, a eu lieu dans une totale transparence et à l’unanimité des voix », poursuit-il.

« La dernière forme d’expression de la campagne de dénigrement à mon endroit s’est basée sur des arguments fallacieux autour des mises en demeure adressées au Groupe ETRHB », estime Ali Haddad dans un communiqué publié ce samedi, affirmant qu’ « en dépit du caractère ordinaire et usuel de cette procédure entre un maître d’ouvrage et une entreprise de réalisation, des milieux malveillants s’en sont saisis pour construire des scénarios invraisemblables tendant à une désinformation délibérée de l’opinion ».

« Sur un total de 52 mises en demeure adressées par les maîtres d’ouvrage relevant du ministère des Transports et des Travaux publics, l’ETRHB n’est concernée que par huit d’entre elles en qualité de seul détenteur du projet et une en qualité de chef de file de Groupement. Les six autres mises en demeure ne nous concernent qu’en qualité de membre de Groupement », rappelle le patron du groupe privé de BTP et président du FCE.

Répondant à certaines accusations dont il fait l’objet en lien avec les contrats obtenus par son groupe, Haddad affirme que « le groupe ETRHB n’a jamais obtenu de marchés de gré à gré et a toujours participé, dans la transparence et dans le strict respect des règles de la concurrence, dans des appels d’offres nationaux et internationaux ». Selon le PDG du groupe, « les marchés obtenus ne l’ont été que grâce à des offres techniques et financières compétitives, jamais remises en cause par ses concurrents directs, entreprises publiques soit elles ou étrangères ».

Le PDG de l’ETRHB, également président du FCE, a également tenu à répondre aux « prétendues avances forfaitaires d’un milliard de dollars (110 milliards DA) perçues depuis 2010 à ce jour ». Ali Haddad affirme que « le groupe ETRHB n’a réellement perçu, durant la période de 2010 à 2017, qu’un montant cumulé de 57 milliards de dinars, comme avances forfaitaires sur des projets effectivement engagés, contre un dépôt de cautions de garantie de l’ordre de 11 milliards de dinars sur ses fonds propres, cela conformément au code des marchés publics ».

« Aussi, sur les 57 milliards de dinars perçus, le groupe ETRHB a déjà remboursé 32 milliards DA et a payé 14 milliards DA en frais financiers sur la même période », indique Haddad qui affirme que son groupe « détient près de 62 milliards DA de créances auprès des maîtres d’ouvrage pour retards de paiements de travaux. En déduisant le reste à rembourser des créances en souffrance, le groupe ETRHB détient une créance nette de 52 milliards DA », assure le PDG du groupe qui avance que les actifs de son entreprise « s’élèvent à près de 426 milliards DA ».

« Le crédit d’investissement contracté par le groupe ETRHB ne représente que 0,0005% du montant de 6 000 milliards/DA (environ 60 milliards USD), qui englobe l’ensemble des crédits accordés par les banques au secteur privé entre janvier 2011 et décembre 2016 », affirme enfin Ali Haddad, qui indique dans ce contexte que « l’apport en financement bancaire n’a été qu’à hauteur de 3.8 milliards/DA, dont 529 763 386 DA ont été déjà remboursés », pour un montant global des investissements s’élevant à 187 milliards DA.

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