Après les Allemands et les Espagnols, la production d’’hydrogène vert en Algérie intéresse aussi les Japonais. Les projets de l’Algérie dans le domaine de l’hydrogène vert ont été évoqués, entre autres points, au cours d’une rencontre entre Sonatrach et des opérateurs japonais. Ces derniers ont manifesté un intérêt réel pour le potentiel de l’Algérie.
Rachid Hachichi, PDG de Sonatrach, a reçu une importante délégation économique japonaise ce mardi 18 février 2025, annonce la compagnie pétrolière algérienne dans un communiqué.
La délégation est composée du directeur général de l’organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO), Akihiko Tamura, de représentants d’une vingtaine d’entreprises japonaises et de nombreux investisseurs. L’ambassadeur du Japon en Algérie Suzuki Kotaro et plusieurs cadres Sonatrach ont pris part à la rencontre.
Les deux parties ont évoqué les bonnes relations entre les deux pays, en particulier celles qui lient Sonatrach et de nombreuses entreprises japonaises qui l’ont accompagnée dans la réalisation de plusieurs grands projets.
Des opérateurs japonais reçus par le PDG de Sonatrach
Le communiqué de Sonatrach a cité le projet de développement du champ de Hassi R’mel et celui de la raffinerie d’Arzew.
Les discussions ont aussi porté, selon la même source, sur les moyens de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en explorant les opportunités disponibles, d’autant plus que l’Algérie s’est dotée d’une nouvelle loi sur les investissements.
Parmi les opportunités évoquées, le programme de l’Algérie pour asseoir une industrie de l’hydrogène vert. Les explications fournies ont retenu l’attention des représentants des entreprises japonaises, indique le communiqué de Sonatrach.
Rachid Hachichi a mis en exergue les atouts naturels dont dispose l’Algérie et qui lui permettent de produire de l’hydrogène vert à « moindre coût ».
Les opérateurs japonais ont de leur côté exprimé leur volonté d’investir en Algérie. Selon Sonatrach, les deux parties ont convenu de tenir d’autres rencontres à l’avenir afin de traduire les opportunités disponibles en projets concrets.
L’Algérie a lancé un ambitieux programme de production et d’acheminement d’hydrogène vert vers l’Europe. Un accord a été conclu entre Sonatrach et des entreprises d’Allemagne, d’Italie et d’Autriche pour la réalisation du projet SoutH2 Corridor devant acheminer 4 millions d’hydrogène vert jusqu’en Allemagne via la Tunisie, l’Italie et l’Autriche. Un autre projet similaire est envisagé avec l’Espagne.
Le groupe Sonatrach ambitionne de produire 40 Terawatt d’hydrogène vert à l’horizon 2040, a indiqué en mai dernier le ministre de l’Energie et des mines Mohamed Arkab.