Politique

Arrestation de Boualem Sansal : les réactions en Algérie

L’arrestation en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal suscite un tollé en France notamment au sein du mouvement d’extrême-droite.

En Algérie, la nouvelle de son arrestation a provoqué de vifs débats sur les réseaux sociaux, mais les partis et les personnalités sont rares à avoir pris la parole pour le défendre ou dénoncer son arrestation.

Parmi les personnalités qui ont réagi figure Abdelaziz Rahabi, ancien ministre et figure de l’opposition en Algérie.

« Boualem Sansal réhabilite le récit colonial et ses contre-vérités historiques et ne mesure pas à quel point il est irrespectueux du sentiment national. Il sait aussi que son arrestation le servira et desservira l’image de l’Algérie à l’étranger », a écrit le diplomate sur les réseaux sociaux ce lundi 25 novembre.

« Boualem Sansal a été profondément ingrat vis-à-vis de l’Algérie »

Le président de Jil Jadid Soufiane Djilali a également réagi. « Boualem Sansal a été profondément ingrat vis-à-vis du pays qui avait adopté son père, l’avait instruit, formé, y compris à l’étranger et lui avait offert les salons des ministères », a-t-il déclaré à TSA ce lundi.

Soufiane Djilali estime qu’aujourd’hui, Boualem Sansal « travaille contre l’Algérie et les Algériens ». « Pour avoir simplement refusé le génocide de Gaza, de nombreux citoyens ont été condamnés et emprisonnés dans plusieurs pays occidentaux sans que les droit-de-l’hommistes disent un mot », déplore le chef de Jil Jadi.

Soufiane Djilali estime que « malgré cela, il ne faut pas encombrer notre justice avec de tels individus. » « L’histoire le jettera au rébus plus vite encore qu’il n’a été préfabriqué par ses parrains », a-t-il ajouté.

Le RCD a exprimé son avis sur l’affaire Sansal dans un communiqué publié jeudi 21 novembre, la veille de la confirmation par l’agence officielle APS de l’arrestation de l’écrivain adepte de la théorie du grand remplacement en France.

Il a déclaré que cette arrestation constitue une « atteinte grave aux libertés de circulation, d’expression, de création et des droits fondamentaux garantis par les conventions internationales et par la Constitution algérienne. »

 

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