Porté disparu depuis samedi, l’écrivain Boualem Sansal a été arrêté en Algérie. C’est ce que confirme une dépêche de l’agence officielle APS publiée ce vendredi 22 novembre. « L’arrestation de Boualem Sansal, pseudo intellectuel, vénéré par l’extrême-droite française, a réveillé les professionnels de l’indignation », a écrit l’APS.
Depuis deux jours, des médias et des personnalités politiques de droite et d’extrême-droite françaises se relayaient pour dénoncer l’arrestation de Boualem Sansal en Algérie. Certains sont allés plus en menaçant l’Algérie comme le député RN (Rassemblement national) Guillaume Bigot. « Si un cheveu de la tête de cet homme lumineux est touché par le régime à Alger, la France devra répondre de manière foudroyante. Total soutien à mon ami Boualem Sansal ! », a-t-il écrit sur la plateforme X, suscitant une vive controverse.
L’APS s’en prend à la France et à Boualem Sansal
Des personnalités connues pour leur hostilité à l’Algérie comme l’extrémiste Eric Zemmouur ont exprimé leur soutien à Boualem Sansal, un écrivain connu pour ses positions contre les musulmans et l’Islam, et sa proximité avec l’extrême droite la plus dure en France.
Dans sa dépêche, l’APS dénonce « l’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal », qui est pour elle une « preuve supplémentaire de l’existence d’un courant « haineux » contre l’Algérie ». « Un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en cause la souveraineté algérienne », a ajouté l’APS qui remarque que « tout le bottin anti-algérien et accessoirement pro-sioniste de Paris, s’est levé comme un seul homme: Eric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont Aignan et évidemment Tahar Bendjelloun, son ami marocain qui récupère d’une sciatique à force de baise main à Mohamed VI. Tous montent au créneau pour ce révisionniste qui s’est pris les pieds dans le tapis. »
Il faut dire que ce lobby haineux a eu une mauvaise semaine. Il faut les comprendre. D’abord, un de leurs protégés, Kamel Daoud, a été pris la main dans le sac, exploitant les douleurs d’une victime du terrorisme en Algérie pour rafler « le Goncourt ». Ensuite, leur ami génocidaire Netanyahu s’est vu délivrer un mandat d’arrêt international par la Cour pénale internationale (CPI). Enfin, l’autre écrivain de Gallimard, Sansal, se voit arrêter en plein délire révisionniste. Au passage, le même Sansal avait été accusé par l’écrivain Wassini Larredj de lui avoir volé son titre et la trame du roman « 2084 la fin du Monde ». Comme quoi dans la confrérie du plagiat et du détournement littéraire, la France de l’édition a bien choisi ses poulains algériens.
« Le gouvernement français doit exiger sa libération immédiate », lancera le naturalisé par décret, Eric Zemmour en faveur de son « ami », Boualem Sansal. Le Président Macron qui revient d’un voyage bronzé du Brésil, où il avait traité les Haïtiens de « cons » (la Routine quoi !), se dit « très préoccupé ».
La France « Macronito-Sioniste qui s’offusque de l’arrestation de Sansal (à l’aéroport d’Alger), n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benjamin Netanyahu, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles De Gaulle ! », ajoute l’APS dans une dépêche d’une extrême virulence à l’égard de Paris.
L’agence officielle poursuit en s’attaquant à la France qui « légifère à tour de bras sur les lois mémorielles, surtout quand il s’agit du révisionnisme anti-juif (Loi Gayssot) » et interrogeant si elle « ne devrait-elle pas, plutôt, condamner Sansal pour sa tentative de nier l’existence même de la Nation algérienne. »