Bonjour chers lecteurs. Voici cinq informations, en Algérie et dans le monde, à retenir ce samedi 12 avril.
Bruno Retailleau reparle de la crise avec l’Algérie
Officiellement, l’Algérie et la France ont tourné la page de la crise diplomatique inédite entre les deux pays. La visite, dimanche dernier, de Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, à Alger a permis de relancer le dialogue et de poser les bases d’un réchauffement des relations bilatérales.
Mais, à Paris, Bruno Retailleau continue de parler de l’Algérie et de poser ses « conditions » si aucune avancée n’a été enregistrée. Hier, vendredi 11 avril, le ministre français de l’Intérieur s’est encore exprimé sur les relations entre les deux pays, vantant sa stratégie de « rapport de force » avec l’Algérie.
« Emmanuel Macron a dit qu’il attendait des résultats. C’est exactement ma position. J’ai assumé un rapport de force avec l’Algérie. Ce rapport de force a été assumé par l’ensemble du gouvernement. François Bayrou avait ratifié cette stratégie de riposte graduée », a-t-il dit, rappelant l’attaque au couteau de Mulhouse pour accuser l’Algérie de ne pas respecter le droit international.
« Ce que je souhaite, c’est qu’on sorte de cette crise et qu’on obtienne des résultats. Les résultats pour moi, c’est la libération de Boualem Sansal et que l’accord de 1994 soit scrupuleusement respecté. Tous les accords qu’on a avec l’Algérie, la France les respecte. Donc, nous attendons de l’Algérie la même chose », a-t-il conclu.
Libération de Boualem Sansal : Macron « confiant »
Bruno Retailleau n’est pas le seul responsable français à avoir évoqué la détention de Boualem Sansal. Hier vendredi, le président Emmanuel Macron s’est également exprimé sur ce sujet, qui empoisonne les relations franco-algériennes.
Le chef de l’État français s’est dit « confiant » quant à la libération de l’écrivain, condamné en mars dernier à cinq ans de prison ferme.
« Je suis confiant, parce que je sais qu’il y a une attention particulière, simplement, voilà, j’attends des résultats », a-t-il déclaré lors d’une visite au Festival du livre, à Paris, selon le journal Le Monde.
« Notre souhait le plus ardent, c’est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer une certaine liberté, de se soigner et de pouvoir réécrire », a-t-il ajouté.
Automobile : 13 constructeurs veulent s’implanter en Algérie
L’Algérie intéresse 13 constructeurs automobiles. Ce chiffre a été dévoilé par Bilal Lemita, conseiller du ministre de l’Industrie, cité par le journal El Moudjahid.
Selon la même source, treize grands constructeurs automobiles ont déjà signé des protocoles d’accord avec le ministère de l’Industrie pour s’implanter en Algérie.
« Ce ne sont pas de simples annonces. Ces accords prévoient des transferts de technologie, l’intégration de la production locale et la montée en compétence de nos industriels », a affirmé le conseiller du ministre.
Turquie – Israël – Syrie : Erdoğan hausse le ton
Depuis le 8 décembre dernier, date de la chute du régime de Bachar Al-Assad, l’armée israélienne multiplie les bombardements et les actions terrestres en Syrie. Profitant de la période d’instabilité dans le pays, Israël s’est également emparé de territoires syriens à proximité de ses frontières.
Des actions régulièrement dénoncées par la Turquie qui voit dans ces actions israéliennes une menace pour la stabilité de la Syrie et pour sa propre stabilité.
La Turquie et Israël, qui entretiennent des relations tendues depuis le début de la guerre à Gaza, ont entamé des négociations cette semaine sur la Syrie. Mais elles n’auraient pas abouti à des résultats. Hier vendredi, le président turc a haussé le ton.
Recep Tayyip Erdoğan a accusé Israël de « menacer directement la stabilité de la région […] avec ses attaques contre le Liban et la Syrie ». Il a ajouté : « Nous ne permettrons pas que la Syrie soit entraînée dans un nouveau tourbillon d’instabilité ».
Selon les médias israéliens, Israël redoute notamment un accord militaire entre Damas et Ankara, qui verrait l’armée turque installer des bases en Syrie. Ce qui limiterait fortement les capacités d’action de l’armée israélienne dans le pays.
Des fragments de météorites saisis en Algérie
C’est une saisie inhabituelle qui a été effectuée par la gendarmerie algérienne à Timimoun, dans le Sud du pays : plus de 300 kg de fragments de météorites.
Les analyses en laboratoire ont révélé que « la quantité saisie contient plus de 1.500 fragments de météorites, appartenant aux types chondrites et achondrites », rapporte l’agence APS qui cite un communiqué de la gendarmerie nationale.
La saisie de « plus de 1.500 météorites dans une seule affaire en fait un cas exceptionnel, d’autant plus que, selon la base de données mondiale des météorites, le nombre total de fragments déclarés dans le monde ne dépasse pas 84.270, dont seulement 1.526 ont été enregistrés comme étant tombés en Algérie ».
« Ce sont des objets extrêmement rares ayant une grande valeur scientifique, notamment pour les astronomes, car elles représentent la meilleure source d’information sur la formation du système solaire et la structure interne des planètes », note le communiqué.
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