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Chute de Bachar al-Assad : l’Algérie réagit

Première réaction officielle de l’Algérie à la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie. Le désormais ancien président syrien a pris la fuite ce dimanche 8 décembre à l’aube après la prise du contrôle de la capitale Damas par les factions rebelles armées.

L’Algérie appelle toutes les parties syriennes au dialogue, loin de toute ingérence étrangère.

Dans un communiqué diffusé ce dimanche soir, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que l’Algérie suit avec “beaucoup d’intérêt” les récentes évolutions de la situation et “les changements accélérés que connaît la République arabe syrienne”.

Face à cette situation, l’Algérie appelle “toutes les parties syriennes à l’unité, à la paix et à l’action afin de préserver la sécurité et la stabilité de la nation ainsi que son unité et son intégrité territoriales”.

La diplomatie algérienne a réitéré dans son communiqué que l’Algérie “se tient aux côtés du peuple syrien frère, qui est lié au peuple algérien par des pages lumineuses d’une histoire commune fondée sur la solidarité et le soutien mutuel”.

Syrie : l’Algérie appelle au dialogue et à éviter les ingérences étrangères

L’Algérie appelle en outre à un dialogue entre tous les enfants du peuple syrien, “dans toutes ses composantes”, et à mettre les intérêts de la Syrie au-dessus de toute considération.

Comme elle appelle à préserver les biens et les acquis du pays et à se tourner vers l’avenir “pour construire le pays pour tous”, avec des  “institutions émanant de la volonté du peuple syrien, loin de toute ingérence étrangère”.

Les factions syriennes ont mis fin ce dimanche 8 décembre, en entrant dans la capitale syrienne Damas, à plus de soixante ans de domination du parti Baas, au pouvoir depuis 1963. Bachar al-Assad, qui a pris la fuite vers une destination inconnue, dirigeait la Syrie depuis 2000. Il avait succédé à son père Hafez al-Assad, qui avait été président pendant 30 ans.

L’implication de plusieurs puissances régionales et mondiales dans le conflit syrien qui dure depuis 2011 fait craindre aux observateurs la réédition du scénario de la Libye, divisée de facto depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

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