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Crédits à la consommation en Algérie : ce qui devrait changer en 2025

Crédits à la consommation en Algérie : ce qui devrait changer en 2025

En Algérie, les crédits à la consommation pourraient permettre aux ménages d’acquérir des biens mais aussi des services à partir de 2025. 

Les Algériens pourraient alors solliciter des crédits bancaires pour financer les études de leurs enfants, se soigner et voyager.

La mesure d’élargir le champ de couverture des crédits à la consommation figure dans le projet de Loi de finances pour 2025.

« Dans le cadre de la relance des activités économiques, les banques sont autorisées à accorder, en sus des crédits immobiliers, des crédits à la consommation destinés à l’acquisition de biens et des services par les ménages », propose un article du Budget de 2025 qui a été transmis aux députés de l’APN. « Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire », ajoute le texte.

Crédits à la consommation pour l’acquisition des services autorisés en 2025 ?

L’Algérie a interdit les crédits à la consommation dans le cadre de la Loi de finances complémentaires (LFC) de 2009, rappelle les auteurs de la proposition. Seuls les crédits immobiliers ont été épargnés.

En 2015, dans la cadre de la Loi de finances, cette interdiction a été levée et les banques ont été de nouveau autorisées à proposer des crédits à la consommation pour l’acquisition de biens.

Dans le projet de Loi de finances 2025, il est proposé d’élargir, pour la première fois, la palette des crédits à la consommation aux services.

« L’évolution des besoins des particuliers en termes de financement des services tels que les études, la santé, les voyages, milite pour un élargissement du champ d’application de l’article 75 de la loi de finances complémentaire pour 2009, modifié et complété par l’article 88  de la loi de finances pour 2015, au financement des services », soutiennent les auteurs de la proposition qui doit être validée par les représentants des deux chambres du Parlement, l’APN et le Conseil de la nation (Sénat).

Le projet de Loi de finances pour 2025 doit être approuvé par le Parlement et signé par le président de la République pour son entrée en vigueur. 

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