Les lobbies anti-algériens en France ne sont pas que dans la politique. Ils sont aussi aux aguets sur les réseaux sociaux où ils n’hésitent pas à dénigrer et attaquer toute voix qui tente de donner une autre image de l’Algérie autre que celle qu’ils véhiculent. Marc Mauco, un entrepreneur français installé en Algérie en a fait l’amère expérience.
« J’ai été traité de traître par des Français parce que je disais du bien de l’Algérie », raconte avec dépit Marc Mauco dans une interview diffusée sur la plateforme Wada7 sur Instagram qui a préparé une émission dédiée à « l’exil en sens inverse », traitant du cas de nombreux Français ou binationaux qui font le choix de quitter la France pour tenter leur chance en Algérie.
« Je reçois des messages de haine et des menaces. On essaie de m’empêcher de dire du bien de l’Algérie », dit l’entrepreneur à la journaliste algérienne Hana Ghezzar Bouakkaz, dimanche 24 février.
« Vous n’imaginez pas la quantité de choses méchantes et le niveau de haine qui peut y avoir chez certaines personnes », ajoute Maroc Mauro.
Marc Mauco assure que cela arrive « tout le temps » et même s’il prend « du recul par rapport à tout cela », ce n’est pas toujours évident car, explique-t-il, « parfois, c’est très piquant et ça va au-delà de la compréhension ».
Un entrepreneur français se dit insulté et menacé pour avoir « dit du bien » de l’Algérie
Dire du bien de l’Algérie, ça « énerve » et suscite de la « méchanceté », selon cet entrepreneur. « Il y a des gens qui n’aiment pas et je le vois bien », dit-il. Marc Mauco dit qu’il y a les « signalements », mais aussi « les mouches électroniques » et même les algorithmes des réseaux sociaux y sont aussi pour quelque chose.
Il assure qu’il a constaté une chute d’audience sur ses contenus et il est arrivé que ses lives soient coupés.
Ses détracteurs sont allés jusqu’aux menaces qui ont donné lieu à un dépôt de plainte. Et c’est l’occasion pour lui d’enfoncer le clou et de dire encore du bien de l’Algérie.
« Sachez qu’en Algérie, chaque commissariat a une cellule de cybercriminalité et, croyez-moi, ça ne rigole pas du tout », assure-t-il.
Les insultes et les menaces ne le découragent pas toutefois. Au contraire, Marc Mauco demeure très actif sur les réseaux sociaux où il contribue à sa manière à la promotion du marché algérien auprès de ses compatriotes.
« Partir en Algérie, changer de pays, de continent en famille ou non, cela demande de la préparation. Plus vous serez préparé, mieux votre installation se passera bien ». C’est par ce commentaire que Marc Mauco a accompagné l’une de ses dernières vidéos sur la plateforme X dans laquelle il livre quelques tuyaux à ceux qui sont tentés par « l’exil inversé ». Tout ce que dit cet entrepreneur tord le cou aux clichés stéréotypés véhiculés comme de la vérité vraie.