Première conséquence de la mise en service d’une grande station de dessalement d’eau de mer à Fouka dans la wilaya de Tipaza : l’approvisionnement en eau potable des habitants d’Alger connaîtra une nette amélioration.
L’annonce a été faite par le directeur de l’hydraulique de la wilaya d’Alger, Kamel Boukricha, après l’inauguration par le président de la République Abdelmadjid Tebboune de la station de dessalement de Fouka, dans la wilaya de Tipaza, samedi 22 février.
La station Fouka 2 est dotée d’une capacité de 300 000 mètres cubes/jour. Elle est capable d’alimenter jusqu’à trois millions d’habitants.
C’est la deuxième station inaugurée par le chef de l’Etat en deux jours, après celle de la même taille lancée jeudi 20 février à Cap-Blanc, près d’Oran. Trois autres stations similaires seront mises en service avant le mois de Ramadhan à Béjaïa, Cap-Djinet (Boumerdès) et El Tarf, a annoncé le président.
Les stations de Fouka et de Cap-Djinet desserviront les wilayas d’Alger, de Boumerdès, de Tipaza et de Blida.
Alimentation en eau potable à Alger : le nouveau programme du mois de Ramadan dévoilé
Le responsable de l’hydraulique d’Alger, cité par le quotidien Ennahar, a rappelé que 60% des habitants de la capitale sont alimentés quotidiennement en eau à raison de 6 heures et quarante minutes, et 40% reçoivent l’eau dans les robinets un jour sur deux, pendant 8 heures.
Le rationnement de la distribution de l’eau à Alger a été décidé en 2021 à cause du manque de ressources.
Le nouveau programme pour le mois de Ramadhan prochain prévoit l’alimentation de 70% des habitants pendant 6 à 8 heures quotidiennement, et 30% pendant 10 heures, un jour sur deux, a précisé le responsable.
Ce dernier a indiqué qu’une quantité de 950.000 mètres cubes sera pompée quotidiennement pendant le mois de Ramadhan afin de satisfaire la demande.
Avant l’inauguration de la station de Fouka 2, Alger était principalement alimentée par la station de dessalement d’El Hammam, d’une capacité de 200 000 mètres cubes/jour, celles d’El Marsa (60 000 M3) et plusieurs autres usines de dessalement de petite taille, ainsi que des transferts à partir de barrages, comme celui de Keddara (Boumerdès) et de Taksebt (Tizi-Ouzou).