Aux États-Unis, le milliardaire Elon Musk a fait montre d’une incroyable légèreté en partageant une fausse information d’une source anonyme prétendant que les Algériens sont plus enclins que le reste du monde à commettre des méfaits.
L’accusation, d’où qu’elle vienne, est évidemment inacceptable. Elle l’est encore plus venant d’un personnage d’une telle importance. Elon Musk n’est pas seulement l’un des hommes les plus riches du monde où encore le propriétaire du réseau social X.
Il est désormais un haut responsable de la première puissance mondiale. Il a été désigné dans le cabinet de Donald Trump qui prendra officiellement ses fonctions de président des États-Unis le 20 janvier.
@diasporasdz Elon Musk relaye une fake news sur les Algériens de l’étranger #Algerie #dz #algeriensdefrance #diaspora #elonmusk #fakenews #algeria ♬ son original – Diasporas
Soit le milliardaire partage tout et n’importe quoi sur son réseau social comme le ferait un internaute anonyme, soit il tient à salir la réputation des Algériens comme il l’a déjà fait en accusant à tort la boxeuse algérienne Imane Khelif d’être “un homme”.
Sinon comment expliquer qu’il partage une information fausse et non sourcée, qui a tous les attributs d’une Fake News ?
Après Imane Khelif, Elon Musk partage une fausse information sur les Algériens
Un internaute au nom de profil déjà douteux, “iamyesyouareno”, a soutenu que “des études” ont démontré que les hommes d’origine non-européenne “commettent 84 % des viols avec agression alors qu’ils ne représentent qu’environ 10 % de la population”.
Ces mêmes prétendues “études” auraient aussi fait ressortir qu’un Algérien est 122 fois plus enclin à commettre un viol qu’un Suédois, et un Afghanistan a 69 fois plus de chances de le faire !
Évidemment aucun auteur de ces “études” n’est cité, ni une quelconque université ou organisme qui les auraient menées.
En somme, il s’agit d’une Fake News comme on en rencontre à foison quotidiennement sur Internet.
Sauf que celle-ci a été partagée par l’un des hommes les plus puissants du monde et membre du cabinet du président des États-Unis, sur une page suivie par 117 millions de followers. Le tweet a été vu plus de 18 millions de fois.
Ce n’est pas la première fois que Musk relaie des fake news. L’été dernier, il s’est joint, avec notamment Donald Trump, Giorgia Meloni et l’écrivaine J.K. Rowling, à la campagne de dénigrement menée par l’extrême droite mondiale contre la championne olympique algérienne Imane Khelif, accusée à tort d’être une “transgenre”.