“Une avancée majeure dans la coopération énergétique entre l’Algérie et l’Europe”. C’est ainsi que le ministère de l’Énergie et des Mines a qualifié la signature ce lundi 14 avril d’un accord de mise en œuvre d’un financement européen, notamment de l’Allemagne, du programme algérien d’énergies vertes TaqatHy+.

TaqatHy+ est un projet dédié au développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert et de l’efficacité énergétique en Algérie, explique le ministère de l’Énergie dans un communiqué.

Transition énergétique : TaqatHy+, un projet majeur entre l’Algérie et l’UE

Cofinancé par l’Union européenne (UE) et le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, il est mis en œuvre par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ Algérie) en partenariat avec le ministère de l’Énergie. Lancé le 1er décembre 2022, le programme s’étale jusqu’en mai 2029, précise la même source.

La signature du contrat de mise en œuvre du projet concrétise “un engagement renouvelé à accompagner la transition énergétique de l’Algérie”, a indiqué le ministère.

Le montant total de cette nouvelle phase s’élève à 28 millions d’euros, alloués par l’Union européenne depuis février 2025, dont une contribution financière de 13 millions d’euros de l’Allemagne, a détaillé la même source.

Le projet TaqatHy+ est mis en œuvre sous la tutelle du ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies Renouvelables, et est mis en œuvre par l’Agence de coopération allemande GIZ Algérie, ajoute-t-on.

Le projet vise à accélérer le déploiement des énergies renouvelables, à développer l’hydrogène vert et à favoriser l’intégration de solutions innovantes dans le domaine de l’efficacité énergétique en Algérie. Il a pour objectif d’accompagner l’Algérie dans sa transition énergétique en promouvant un développement global et durable.

”L’Algérie a un rôle central dans la transition énergétique mondiale” (ambassadeur de l’UE)

TaqatHy+ devra contribuer à renforcer les capacités du pays dans le domaine à travers “le développement des énergies renouvelables et l’hydrogène vert, comme leviers stratégiques pour parvenir à un mix énergétique plus durable et générer des opportunités économiques”, ainsi que l’amélioration de l’efficacité énergétique, notamment dans le secteur du bâtiment et dans les institutions publiques, ce qui permettra de réduire les coûts et d’accroître la compétitivité, ajouté le ministère.

Il est aussi attendu du projet de contribuer à réduire les émissions de méthane et le torchage dans l’industrie gazière, ce qui contribuera “au respect des engagements climatiques internationaux” et stimulera “l’innovation technologique et le développement de nouvelles expertises locales”.

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”L’Algérie a un rôle central dans la transition énergétique mondiale et nous sommes fermement engagés à la soutenir”, a assuré Diego Meado, ambassadeur de l’Union européenne en Algérie.

L’ambassadeur d’Allemagne en Algérie, Georg Felsheim, a indiqué pour sa part que les deux pays sont “des partenaires solides dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert”, se disant “heureux que l’Union européenne ait rejoint ce partenariat, alors que nous franchissons ensemble une nouvelle étape vers un avenir énergétique durable”.

Ce partenariat s’inscrit dans une vision partagée fondée sur plusieurs axes prioritaires, dont le développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, et l’amélioration de l’efficacité énergétique, notamment par la mise en place de normes et réglementations ambitieuses, a expliqué pour sa part Noureddine Yassa, secrétaire d’État chargé des Énergies renouvelables.