search-form-close
Ferme Baladna Algérie : où en est ce méga-projet à 3,5 milliards de dollars ?

Ferme Baladna Algérie : où en est ce méga-projet à 3,5 milliards de dollars ?

Par Thierry RYO / Adobe Stock
Des vaches.

La dernière étape pour la réalisation d’une ferme géante de 270.000 vaches dans le désert algérien a été franchie jeudi avec la signature de la convention finale entre l’Algérie et le groupe qatari Baladna, a indiqué le ministère de l’Agriculture et du développement rural.

Ce projet d’un montant de 3,5 milliards de dollars vise à produire du lait en poudre dans une ferme géante à Adrar dans le Sud algérien.

La convention finale a été signée par la directrice générale de l’investissement et du foncier agricole au ministère de l’Agriculture et du développement rural, Souad Assaous, et le président du Conseil d’administration de Baladna-Algérie, Ali Al-Ali, en présence de cadres du ministère et du directeur général du Fonds national d’investissement (FNI).

La signature de cette convention finale survient près d’une année après la conclusion d’un accord-cadre pour la réalisation de cette ferme géante de 270.000 géantes le 24 avril 2024 entre le ministère de l’Agriculture et Baladna.

Ferme géante de Baladna en Algérie : la convention finale signée

Le lait en poudre produit dans cette ferme, l’une des plus grandes au monde, sera acheté par l’Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL), organisme public chargé de l’importation de ce produit de large consommation. Pour cela, une convention a été signée par l’ONIL et Baladna Algérie.

La ferme géante intégrée de Baladna en Algérie s’étend sur 117.000 hectares dans la wilaya d’Adrar. Elle va produire du fourrage, du lait frais, de la viande et faire de l’élevage bovin. Le projet, qui a démarré avec la réalisation de forages exploratoires, comprend une usine de transformation de lait frais en lait en poudre.

Selon le ministère de l’Agriculture et du développement rural, la ferme géante de Baladna en Algérie vise à « produire localement 50 % des besoins du marché national en lait en poudre, en vue d’atteindre l’autosuffisance ainsi qu’à approvisionner le marché local en viande rouge, à créer des postes d’emplois et à contribuer à l’augmentation du nombre de têtes bovines ».

L’Algérie veut ainsi réduire sa dépendance aux importations de lait, un produit de large consommation qui bénéficie du soutien de l’État.

SUR LE MÊME SUJET :

De nouveaux détails sur le projet Baladna en Algérie

  • Les derniers articles

close