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Gaza : cessez-le-feu entre Israël et Hamas

Gaza : cessez-le-feu entre Israël et Hamas

Par-diy13 / Adobe Stock
Le drapeau de la Palestine et d'Israël.

« C’est la fin de la guerre » à Gaza. L’annonce a été faite par le président américain Joe Biden après la signature d’un cessez-le-feu, ce mercredi, en début de soirée entre Israël et le mouvement Hamas à Gaza.

Cet accord survient après plus de 15 mois de guerre sanglante contre l’enclave palestinienne, et entrera en vigueur dimanche prochain, a annoncé le président américain élu Donald Trump qui effectuera son retour à la Maison Blanche le 20 janvier.

Ce cessez-le-feu a été conclu après des mois de négociations entre le gouvernement israélien et le Hamas qui ont été menées sous l’égide du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Ces discussions se sont accélérées ces derniers jours.

Elles ont permis d’arriver à une trêve entre Israël et Hamas qui pourrait mettre fin à la guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts parmi les 2,4 millions d’habitants de Gaza. Ce cessez-le-feu prévoit trois phases. Durant la première étape qui durera 42 jours, 33 Israéliens détenus par le Hamas seront libérés, a indiqué le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Ce que prévoit l’accord de cessez-le-feu à Gaza

« Le Hamas libérera 33 captifs israéliens, dont des femmes civiles (…), des enfants, des personnes âgées, des malades civils et des blessés, en échange de plusieurs prisonniers détenus dans les prisons israéliennes. Les détails concernant les phases deux et trois seront finalisés lors de la mise en œuvre de la première phase », a-t-il précisé.

Les autres détenus israéliens seront libérés dans une seconde phase, selon les médias.

À l’annonce de l’accord de cessez-le-feu, de nombreux Palestiniens sont sortis dans les rues dans différentes villes de l’enclave palestinienne pour exprimer leur joie.

Depuis les attaques perpétrées par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, l’armée israélienne a bombardé, sans relâche, et sans distinction, l’enclave palestinienne, semant la mort et le chaos, et plongeant la région dans la guerre.

Soutenu par les États-Unis et de nombreux pays occidentaux, le gouvernement extrémiste de Benyamin Netanyahu a transformé une grande partie de Gaza en ruines, détruit ses réseaux d’adduction en eau potable, ses écoles, ses hôpitaux, sa centrale électrique.

Pire, il a privé les Palestiniens de nourriture, de médicaments, de carburants, en laissant une proie aux malades, au froid et à la famine.

Face à la barbarie israélienne, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est montré impuissant d’imposer le cessez-le-feu, en raison de l’opposition systématique des États-Unis à toute résolution obligeant Israël à mettre fin à la guerre.

En plus du soutien diplomatique, les États-Unis ont fourni à Israël les armes et les munitions dont il a besoin pour bombarder et tuer les Palestiniens.

Face à cette barbarie, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre à Gaza.

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