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Gros déploiement policier mardi à Alger : que s’est-il réellement passé ?

Gros déploiement policier mardi à Alger : que s’est-il réellement passé ?

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Durant la journée du mardi 4 février, la capitale algérienne, Alger, a été placée sous une haute surveillance policière avec un impressionnant dispositif sécuritaire. Y a-t-il lieu de s’inquiéter ? Voici la raison derrière cet impressionnant déploiement sécuritaire.

Les habitants d’Alger ont constaté dans la matinée de mardi 4 février une présence policière très particulière et inquiétante, se demandant ce qui se passait. Dès les premières lueurs de la journée, les policiers de différentes unités ont été mis en alerte, sans qu’ils sachent, eux-mêmes, ce qui se passait.

Que s’est-il réellement passé à Alger durant la journée du 4 février ?

Les différentes entrées et sorties de la capitale à l’est et à l’ouest ont été investies par les policiers armés des unités d’intervention, des barrages fixes et mobiles ont été placés et certains accès étaient complètement fermés à la circulation, énumère le quotidien national El Moudjahid.  Un déploiement qui a provoqué des embouteillages interminables.

Et ce n’était pas tout. Les contrôles intensifiés des usagers de la route et des citoyens, les jeunes suspects notamment, se sont multipliés. Au niveau des rues d’Alger, près de l’aéroport international Houari Boumediene, des policiers sillonnaient également toutes les principales artères durant toute la journée.

Les Unités républicaines de sécurité (URS) ont positionné leurs camions dans différents carrefours, avec une concentration particulière près de la Cour d’Alger. Durant toute la matinée, ce dispositif sécuritaire a aussi été appuyé par un hélicoptère de l’unité aérienne de la police qui survolait Alger.

Pourtant, les habitants et les visiteurs de la capitale algérienne ne sont pas habitués à ce genre de déploiement sécuritaire depuis plusieurs années, ce qui a suscité des interrogations et même des inquiétudes auprès d’eux.

Un exercice de simulation de grande envergure

Les agents des forces de l’ordre ayant pris part à cette opération exceptionnelle n’étaient également pas mis au courant de ce qui se passait réellement. Ce surprenant dispositif sécuritaire a même laissé libre cours à des suppositions auprès de la population : une grève, une marche et même une éventuelle intrusion terroriste à Alger.

Mais au final, il s’est avéré qu’il ne s’agissait pas du tout d’une menace réelle, mais plutôt d’une simulation d’un exercice de sécurité de grande envergure à Alger, confirme le journal El Moudjahid ce mercredi 5 février.

La simulation, mise en place pour tester les dispositifs de sécurité face à une situation de crise, a été planifiée par le commandement de la Sûreté nationale, selon la même source. Ignorant qu’il s’agissait d’un exercice de simulation, les policiers participants se sont impliqués dans l’opération comme si c’était une véritable menace.

 

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