L’immobilier est très cher à Alger. Les prix varient évidemment selon le standing et la surface, mais surtout d’une zone à une autre. Dans certains quartiers, les prix sont excessivement élevés.
La direction générale des Impôts (DGI) a publié le référentiel des prix de l’immobilier à travers toute l’Algérie relatif à la période 2025-2026, avec précision du coût du mètre carré dans chaque commune.
Ces prix de référence sont inférieurs à ceux réellement pratiqués, mais ils demeurent un indice fiable sur les tendances du marché de l’immobilier en Algérie.
Dans la catégorie des logements individuels ou collectifs à usage d’habitation, il y a une très grande disparité des prix à Alger, allant de 17.000 dinars le mètre carré pour un logement dans un immeuble collectif précaire dans la commune de Dekakna, dans la Mitidja, à 379 500 dinars (près de 38 millions de centimes) le mètre carré pour un logement en immeuble individuel standing à Hydra, le quartier huppé sur les hauteurs de la capitale algérienne. Le salaire minimum garanti en Algérie est de 20.000 DZD.
Alger : combien coûte une villa à Alger ?
En termes de cherté de l’immobilier, cinq quartiers d’Alger sortent particulièrement du lot. Ils sont situés dans la même zone géographique autour de Hydra.
Sans surprise, c’est le quartier de Hydra qui arrive en tête en termes de prix. Dans ce quartier résidentiel d’Alger, qui abrite un grand nombre d’ambassades, le bien le plus cher, suivant le référentiel des Impôts, est un bien en standing, dans un immeuble individuel (villa) en zone résidentielle : 379 500 dinars algériens le mètre carré.
Le bien le moins cher dans cette commune coûte 225 000 dinars le mètre carré. Il s’agit du minimum pour un logement collectif ou semi-collectif précaire, en zone périphérique.
Prix de l’immobilier à Alger : 5 communes autour de Hydra arrivent en tête
Dans la catégorie économique à Hydra, la fourchette varie entre 24 000 dinars pour un collectif ou semi-collectif et 34 500 en individuel.
Hydra est suivie par le quartier de Bir Mourad Rais où le prix de l’individuel standing varie entre 320 000 et 36 800 DZD le mètre carré, et où le précaire collectif va de 220 000 à 25 300 dinars.
À Bir Mourad Rais, le prix de la catégorie économique démarre de 220 000 (collectif) et atteint 33 350 DZD le mètre carré (individuel).
Le top 3 des quartiers les plus chers d’Alger est complété par la commune d’El Mouradia (le Golfe), qui abrite notamment le siège de la présidence de la République.
À El Mouradia, la fourchette des prix du mètre carré oscille entre 220 000 Da (collectif précaire) et 362 500 DA (individuel, standing). La catégorie économique va de 265 000 dinars algériens (collectif) à 32 750 DA (individuel).
En quatrième position, on trouve El Biar où, en individuel, les prix du standing vont de 289 000 DA à 340 000 DZD. Les prix des logements collectifs dans cette commune sont toutefois nettement moins chers, à un minimum de 144 500 dinars pour l’économique et même 119 000 dinars pour le précaire.
À Ben Aknoun, qui clôture le top 5, le prix de l’individuel standing atteint également 340 000 dinars le mètre carré pour un minimum de 28 500 dinars.
Dans cette catégorie des immeubles individuels, les prix descendent 229-500/270 000 Da pour l’amélioré, 187 000/220 000 Da pour l’économique et 153 000/180 000 pour le précaire.
À Ben Aknoun, les prix des logements collectifs ou semi-collectifs démarrent à partir de 119 000 DA le mètre carré (précaire) et atteignent 270 000 dinars algériens (standing).
