Chez les Sarkozy, la haine de l’Algérie est un héritage qui se transmet de père en fils. Alors que le père Nicolas n’a jamais caché son hostilité à l’égard de notre pays, doublée d’une admiration pour le Maroc et son roi Mohammed VI, son fils, Louis, va encore plus loin. Il menace de s’en prendre physiquement à ce qui symbolise le plus l’État algérien en France.
Louis Sarkozy, 27 ans, revient des États-Unis dont il détient également la nationalité pour tenter de remplacer son père qui vient de quitter la scène politique en France de la façon la plus humiliante pour un ancien chef d’État, avec un bracelet électronique autour de la cheville.
En décembre dernier, Nicolas Sarkozy a été condamné pour corruption et trafic d’influence à trois ans de prison dont un an sous bracelet électronique. L’ancien chef de l’État a décidé de suspendre toutes ses activités d’ancien président.
Louis Sarkozy tient des propos dangereux sur l’Algérie
Pour Louis Sarkozy, le chemin le plus court pour se faire une place sur la scène politique est de s’en prendre à l’Algérie et aux Algériens. Bruno Retailleau vient de tester la formule, avec succès en ciblant l’immigration algérienne et l’Algérie. Une posture qui lui fait gagner des voix et l’a propulsé par les sondages comme leader de la droite française et son potentiel candidat pour les présidentielles de 2027.
Le fils de Nicolas Sarkozy va encore plus loin. Proche des idées de Donald Trump pour qui il voue une admiration sans limite, Louis Sarkozy a proféré de graves menaces contre l’Algérie. Même les plus extrémistes des hommes politiques français n’ont pas franchi ce pas.
Dans un portait que Le Monde lui a consacré ce vendredi 13 février, Louis Sarkzoy se décrit comme un « penseur libre ». Sur l’Algérie, il se montre menaçant : « Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait [l’écrivain] Boualem Sansal, je brûlerais l’ambassade, je stopperais tous les visas, j’augmenterais de 150 % les tarifs douaniers… »
Si la suspension des visas aux ressortissants algériens et l’augmentation des droits de douane sur les produits algériens ont été réclamées, à maintes reprises, par l’extrême droite et la droite pour punir l’Algérie, Louis Sarkozy va plus loin dans la surenchère en suggérant une action violente contre la représentation de l’État algérien en France.
Ce qui constituerait un acte d’une extrême hostilité et qu’aucun pays n’a osé franchir même en temps de guerre. Mais comme en France, la parole anti-algérienne s’est libérée ces derniers mois, avec des dérapages à ne plus compter, Louis Sarkozy sait qu’il peut aller aussi loin dans la provocation, sans prendre de risque. Bien au contraire.
Félicitations à Louis Sarkozy qui veut suivre le chemin de son papa : la prison.
Provocation aux crimes et délits : jusqu’à 5 ans de prison et 45 000 € d’amende. pic.twitter.com/RV8rDplwhj
— UA. (@UnionAlgerienne) February 14, 2025
Ces propos de Louis Sarkozy ont provoqué un tollé d’indignation sur les réseaux sociaux, en Algérie et en France. L’Union algérienne, une association basée à Lyon, a décidé de porter plainte contre le fils de Nicolas Sarkozy, a annoncé l’avocat Nabil Boudi sur la plateforme X.