Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, revient avec de nouvelles révélations sur la déplorable campagne de dénigrement dont a été victime la boxeuse algérienne Imane Khelif, lors des JO de Paris.
Avant et après la compétition, tenue en août dernier en France, la championne olympique algérienne en boxe féminine a fait face à une campagne mondiale de dénigrement et à des accusations infondées sur sa féminité.
Face à ces accusations dénuées de tout fondement, la boxeuse algérienne a eu droit à un soutien indéfectible de la part du Comité international olympique et de son président. Et visiblement, elle peut toujours compter sur ce soutien de taille.
Le président du CIO réitère son soutien à Imane Khelif et accuse la Russie
Cité samedi 15 mars par le journal The Guardian, le président du CIO Thomas Bach a assuré que Imane Khelif méritait amplement son titre de championne olympique.
Plus loin, il révèle que toute la polémique autour de la participation de la boxeuse algérienne et de la Taïwanaise Lin Yu-ting aux Jeux olympiques de Paris 2024, était le résultat d’une campagne de « fake news russes » qui n’avait rien à voir avec la réalité.
« Je ne considère pas qu’il s’agisse d’une véritable crise, car toutes ces polémiques sont basées sur une campagne de fausses informations en provenance de Russie », a déclaré le premier responsable du CIO qui va céder sa place en juin prochain après 12 ans de présidence.
Selon lui, « cela fait partie des très nombreuses campagnes de fake news » auxquelles son instance a dû faire face « de la part de la Russie » avant et après les JO de Paris.
Pour rappel, la compétition de boxe à Paris a été gérée par le CIO après que celui-ci a retiré la reconnaissance à l’Association internationale de boxe (IBA) l’année dernière suite à plusieurs lacunes de gestion et des soupçons de corruption.
« Ces deux boxeuses sont nées en tant que femmes, elles ont été élevées en tant que femmes »
Mais l’IBA, dirigée par Umar Kremlev, un homme d’affaires russe, a critiqué le CIO avant et après la compétition pour avoir autorisé Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting à participer à la compétition.
Thomas Bach a déclaré depuis Pylos, en Grèce, où son successeur sera élu jeudi, que la participation des deux boxeuses n’aurait pas été un problème s’il n’y avait pas eu l’IBA, d’autant qu’elles ont pris part pendant des années aux Jeux olympiques.
« Ces deux boxeuses sont nées en tant que femmes, elles ont été élevées en tant que femmes, elles ont concouru en tant que femmes, elles ont gagné et perdu comme toute autre femme », a réitéré le président du Comité international olympique.
Pour la prochaine participation de Imane Khelif aux JO de Los Angeles 2028, il affirme qu’il n’a aucune inquiétude, et ce, malgré les déclarations du président américain début février à ce propos, assurant que son administration « ne restera pas les bras croisés à regarder des hommes battre des athlètes féminines ».
« Laissons le comité d’organisation continuer à travailler avec le président Trump et son administration, car ils ont établi de très bonnes relations », a déclaré le président du CIO.