Société

L’Algérie alerte sur la situation régionale, Gaza, le Maroc sous le choc, De Villepin – Retailleau : 4 infos à retenir

Bonjour chers lecteurs. Voici quatre informations en Algérie et dans le monde à retenir, ce jeudi 10 avril.

Ahmed Attaf alerte sur la situation régionale autour de l’Algérie et de la Tunisie

Ahmed Attaf tire la sonnette d’alarme. En visite à Tunis où il a été reçu par son homologue tunisien et le président Kaïs Saïed, le ministre algérien des Affaires étrangères a alerté sur la situation régionale et internationale qui entourent l’Algérie et la Tunisie.

« Elle n’augure rien de bon », a dit le chef de la diplomatie algérienne dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le président tunisien.

« Nonobstant les relations algéro-tunisiennes, la situation aux niveaux régional, continental et international n’augure rien de bon », a expliqué le ministre des Affaires étrangères, soulignant que les relations entre l’Algérie et la Tunisie « vivent aujourd’hui leur plus belle époque, à la faveur de l’attention constante et particulière qui leur a été accordée par les deux dirigeants de nos deux pays frères ».

Selon Ahmed Attaf, le système des relations internationales contemporaines, dans ses volets politique et économique, connaît un « délitement préoccupant ».

Il a pointé du doigt le « mépris croissant » des règles et des lois internationales, la « neutralisation du rôle » des organisations internationales, dont l’ONU et les « coups subis » par le multilatéralisme face à la « recrudescence de l’unilatéralisme, de la loi du plus fort et du non-droit ».

Le Maroc sous le choc après une cyberattaque « algérienne » de grande ampleur

Le Maroc est sous le choc. Des « hackers algériens » ont mis la main sur des données confidentielles relatives aux salaires indécents des dirigeants et des patrons marocains.

La cyberattaque d’une ampleur sans précédent a visé la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS). Les informations hautement confidentielles subtilisées par les pirates ont été révélées au grand public.

Les fiches de paie de Mounir Majidi, secrétaire personnel du roi Mohammed VI, ainsi que celle de la fille du Premier ministre Aziz Akhannouch et d’autres grands patrons, dont celui de la Royal Air Maroc, ont été dévoilées. Au total, les données de plus de deux millions de personnes ont été dérobées.

Les Marocains découvrent choqués les salaires de leurs dirigeants, y compris ceux qui font partie du premier cercle royal à six ou sept chiffres, dans un pays où les inégalités sociales ne cessent de se creuser. Par exemple, Mounir Majidi toucherait chaque mois l’équivalent de 120.000 euros, soit 1,2 million de dirhams par mois, sachant que le salaire minimum garanti avoisine les 300 euros.

Gaza est un « champ de morts » : les mots forts du SG de l’ONU

Scènes d’horreur à Gaza. Depuis la rupture unilatérale de la trêve dans l’enclave palestinienne le 18 mars dernier par Israël, l’armée de Tel-Aviv intensifie ses bombardements contre les populations civiles, devant le silence complice de l’Occident, et l’impuissance des autres pays, à mettre fin à ce carnage.

Selon RFI, 1.500 personnes ont été tuées depuis la reprise de la guerre par l’armée israélienne. Les scènes atroces sont quotidiennes. Parmi celles qui ont choqué le monde entier figurent une vidéo où l’on voit des cadavres de civils projetés dans l’air par le souffle des déflagrations.

En plus des bombardements incessants et meurtriers, les civils palestiniens subissent un embargo alimentaire qui les menace de famine.

« Plus d’un mois s’est écoulé sans qu’une seule goutte d’aide ne parvienne à Gaza. Pas de nourriture. Pas de carburant. Pas de médicaments. Pas de fournitures commerciales. Alors que l’aide s’est tarie, les vannes de l’horreur se sont rouvertes », a déploré mercredi le SG de l’ONU, António Guterres. « Gaza est un champ de morts et les civils sont pris dans une boucle mortelle sans fin », a-t-il dénoncé.

Algérie-France : Dominique de Villepin critique la méthode Retailleau

Dominique de Villepin ne mâche pas ses mots au sujet de la gestion de la crise franco-algérienne par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Partisan de la ligne dure, le candidat à la présidence des LR a multiplié les menaces à l’égard de l’Algérie dans les dossiers de Boualem Sansal et des expulsions de ressortissants algériens frappés d’une OQTF.

« Chaque polémique m’a servi. Elles m’ont permis de passer par-dessus la tête du petit monde médiatico-politique pour parler directement aux Français », a avoué Bruno Retailleau, lors d’un meeting électoral en Vendée, vendredi 28 mars, selon des propos rapportés par le journal Le Monde ce lundi 31 mars.

« Bruno Retailleau a indiqué que toutes les polémiques qu’il avait lancées avaient été utiles. Pas nécessairement à la France, certainement pas au ministre de l’Intérieur, peut-être au candidat à la présidence de Les Républicains », a critiqué Dominique de Villepin devant une commission parlementaire, mercredi.

« Je ne crois pas que la vocation d’un ministre soit de lancer des polémiques », a dit l’ancien Premier ministre.

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