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Le chef du Hamas Yahia Sinouar tué dans un accrochage avec des soldats israéliens à Gaza

Le chef du Hamas Yahia Sinouar tué dans un accrochage avec des soldats israéliens à Gaza

Yahia Sinouar a été tué dans des combats avec l’armée israélienne mercredi à Gaza. La mort du chef du Hamas a été annoncée dans la journée par la Radio militaire d’Israël avant d’être confirmée par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

L’armée israélienne a indiqué que des soldats de la 828e brigade se sont accrochés avec trois hommes armés à Tel Soltane à Rafah dans la bande de Gaza et les a tués.

Après vérification, il s’est avéré que le corps du chef du bureau politique du Hamas était parmi les morts, selon Al Jazeera qui cite l’armée israélienne. Les soldats israéliens de la brigade 828 n’étaient pas au courant de la présence de Yahya Sinouar dans la zone d’accrochage, a ajouté le même média. Le chef du Hamas était en tenue militaire avec un autre dirigeant du mouvement palestinien.

Yahya Sinouar a succédé le 6 août dernier à Ismaïl Hanniyeh après l’assassinat de ce dernier par Israël fin juillet à Téhéran où il se trouvait pour assister à l’investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian.

Gaza : le Hamas perd son chef Yahya Sinwar

Yahya Sinouar était considéré comme le chef militaire du mouvement palestinien et le cerceau des attaques du 7 octobre 2025 contre Israël. Il était l’ennemi public numéro un d’Israël qui l’a tenu responsable de l’attaque inédite du 7 octobre 2023.

Après cette attaque du Hamas, l’armée israélienne a pris d’assaut la bande de Gaza qui était soumise à un embargo inhumain, et a multiplié les bombardements.

La guerre contre l’enclave palestinienne qui se poursuit toujours a fait plus de 41.000 morts parmi les Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants. L’ONU a alerté dans un rapport publié ce jeudi que quelque 345 000 habitants de Gaza seront confrontés à la faim à un niveau « catastrophique » cet hiver.

La mort de Yahya Sinouar survient moins d’un mois après celle de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, dans une frappe israélienne contre le quartier général de son mouvement dans la banlieue de Beyrouth, le 28 septembre dernier.

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