On connait un peu plus sur le projet gigantesque de modernisation d’Alger, présenté à la mi-décembre dernier en présence du président de la République Abdelmadjid Tebboune, commence à prendre forme.

L’administration n’a pas trop trainé pour entamer les choses sérieuses avec l’installation des premières commissions chargées de concrétiser les actions prévues dans la cadre de la vaste stratégie.

Le 16 décembre dernier, en présence du président Abdelmadjid Tebboune, une stratégie visant à moderniser la capitale algérienne a été présentée.

Il est question de doter la ville d’infrastructures et d’immeubles modernes et de réhabiliter des lieux emblématiques, comme la vieille Casbah, le Front de mer ou encore la baie d’Alger.

Il a été expliqué que la stratégie comprend un plan blanc, pour redonner sa blancheur à Alger en réhabilitant les bâtisses existantes, un plan jaune pour améliorer la circulation et la mobilité des Algériens dans la capitale, un plan vert qui prendra en charge les aspects écologiques et enfin un plan bleu destiné à « reconnecter Alger à la mer ».

Modernisation d’Alger : voici par quoi le gouvernement va commencer

Trois semaines après, la wilaya d’Alger a entamé les premiers pas de l’exécution de certains de ces plans.

Selon nos sources, les autorités locales de la wilaya d’Alger ont fixé deux priorités : la mobilité et la modernisation de la façade maritime de la capitale. Pour y arriver, deux commissions mixtes chargées du suivi et de la réalisation des plans « jaune » et « bleu » ont été installées.

1. Le plan est jaune, relatif au transport et à la mobilité dans la capitale

2. Le plan bleu englobe la modernisation de la façade maritime d’Ain Benian à Tamenfoust, c’est-à-dire de l’ouest à l’est d’Alger.

Les membres des deux commissions installées vont effectuer des réunions et des sorties sur le terrain pour l’étude et le suivi de l’avancement des projets prévus dans le cadre de ces deux plans. Pour le coût et le délai de réalisation de ces deux projets, ils n’ont pas été divulgués par les autorités.

Pour les autres projets de modernisation de la capitale, le gouvernement n’a rien dit encore. Alger souffre des embouteillages interminables, de la précarité de ses infrastructures de transport, de la détérioration de l’état du bâti ancien dans le centre-ville, du manque d’espaces verts et de détente, de la vétusté des bus qui assurent le transport en commun et de parc de taxis.