Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a avancé mardi 11 février le chiffre de 9.000 journalistes à travers le monde qui s’attaquent à l’Algérie et tentent de ternir son image.
Beaucoup ont crié à l’exagération, mais il semble que, comme l’a écrit El Moudjahid dans son édition du 16 février, il ne s’agit là « que de la partie visible de l’iceberg » et il y a bien une « cyberguerre livrée contre notre pays » dans laquelle il est fait appel aux dernières innovations en matière de technologies de la communication et à l’intelligence artificielle.
Quelle est donc cette partie, ou ces parties, qui s’acharnent contre l’Algérie et que Mohamed Meziane a visées par les propos qu’il a tenus lors d’un colloque à l’université d’Alger ?
Citant des « statistiques françaises », le quotidien gouvernemental a souligné que 34.000 journalistes sont détenteurs de la carte de presse en France.
Le tiers, soit près de 12.000, « émargent à l’extrême-droite française ». Rien que ce chiffre démontre que le ministre de la Communication n’a pas exagéré, sachant la campagne que mène ce courant contre l’Algérie depuis plusieurs années, et particulièrement ces derniers mois.
La campagne n’épargne « ni le peuple algérien ni ses institutions (…) ni les symboles de l’État algérien souverain ».
En un seul mois, il a été recensé 6.700 tweets hostiles à l’Algérie sur la plateforme X et le journal algérien fait le lien avec l’extrême-droite française, dont Éric Zemmour est l’une des figures de proue, qui diligente « une opération de diabolisation qui a dépassé toutes les limites ».
« Coopération », et « conjugaison des efforts » pour dénigrer l’Algérie
El Moudjahid écrit qu’il faudra s’attendre à ce que la « fachosphère » redouble de férocité. Et ce n’est pas fini. Ces journalistes français « qui font feu de tout bois contre l’Algérie » n’ont fait que rejoindre la campagne de ceux du Maroc.
Citant les données de 2021, El Moudjahid a indiqué que le royaume comptait cette année-là 3.150 détenteurs de la carte de presse, dont beaucoup sont « engagés par le Makhzen dans des opérations pour discréditer l’image de l’Algérie ».
Il y a « coopération », et « conjugaison des efforts ». Le Maroc a aussi formé une alliance avec Israël dans ce « travail de basses besognes », avec l’objectif « d’imposer le fait accompli colonial dans la région ».
La dernière attaque en date est celle qui a suivi la victoire de l’Algérienne Malika Haddadi à la vice-présidence de la Commission africaine au détriment de la candidate marocaine.
Énième preuve qu’il y a une cabale contre l’Algérie et que « tout est fait pour créer un prisme informationnel contre notre pays », seuls les articles qui lui sont hostiles sont référencés et figurent en haut de la page sur les moteurs de recherche sur Internet.
Dans cette campagne, il y a le rôle de certains médias en ligne qui sous-cachent sous leur fausse appartenance à l’Algérie pour inonder l’Internet de fakenews comme DNAlgérie dont personne ne connaît où il est installé, piller les journaux algériens établis pour attenter à l’image de l’Algérie.
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