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Produits sidérurgiques interdits à l’importation : la liste revue

Produits sidérurgiques interdits à l’importation : la liste revue

La liste des produits interdits à l’importation par l’Algérie continue de subir des changements. Cette fois, c’est le secteur de la sidérurgie qui est concerné. Une semaine après avoir suspendu l’importation de certains produits sidérurgiques, le gouvernement a revu sa copie.

Le 1er octobre, l’Association des banques et établissements financiers (Abef) a demandé aux banques de ne plus domicilier les opérations d’importations de plusieurs produits sidérurgiques destinés à la revente en l’état ou à la transformation en Algérie.  L’association a ajouté que les opérations effectuées avant cette décision n’étaient pas concernées par la suspension.

Au total, 16 positions douanières comprenant plusieurs produits issus de la transformation du minerai de fer étaient concernées.

Produits sidérurgiques interdits à l’importation : le gouvernement revoit sa copie

Une semaine après cette note, l’Abef est revenue à la charge, mais cette fois, pour informer les banques que seulement un produit sidérurgique est concerné par la décision de suspension qui a été prononcée par le ministère du Commerce et de la promotion des exportations.

Il s’agit de fil machine en autres aciers alliés, sous la position tarifaire douanière autres : n° 7227 90 00 00, selon la même note qui a été publiée sur les réseaux sociaux.

Dans sa note, l’Abe ne donne aucune explication sur les correctifs apportés à la liste initiale des produits sidérurgiques suspendus à l’importation. L’Abef a expliqué que l’instruction est de modifier la liste est venue du ministère du Commerce et de la promotion des exportations qui lui n’a pas communiqué sur le sujet.

L’Algérie a considérablement durci les conditions d’importation de plusieurs produits de consommation où destinés à la transformation, avant de préserver ses réserves de change, et encourager la production locale.

Les mesures prises ont même suscité une réaction de la Commission européenne qui a engagé en juin dernier une procédure « une procédure de règlement des différends contre l’Algérie ».

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