Rayan Cherki fait de nouveau parler de lui suite à sa belle prestation avec les espoirs français en amical face à l’Italie vendredi soir (2-2). Le joueur n’a toujours pas tranché entre les trois nationalités sportives pour lesquelles il est éligible. Mais trois raisons le poussent à opter pour l’équipe d’Algérie.
Le milieu de terrain offensif de l’Olympique Lyonnais peut encore jouer pour la France, son pays de naissance, l’Algérie, le pays de sa mère, et l’Italie où il a aussi des origines par son père.
Dans son offensive pour attirer de nouveaux talents binationaux, la Fédération algérienne de football (FAF) a évidemment le jeune lyonnais dans le viseur.
1- Boudé par Didier Deschamps
Vice-champion olympique avec les espoirs français l’été dernier, Chekri a longtemps attendu une convocation de Didier Deschamps chez les A, qui n’est jamais venue. Le sélectionneur a promu plusieurs espoirs, comme Michael Olise (qui avait, lui aussi, la possibilité de jouer pour l’Algérie), Loïc Badé et Manu Koné.
Deschamps l’a encore ignoré pour le match de jeudi dernier face à Israël et les spéculations ont repris quant à ce que décidera le milieu de terrain de Lyon. À 21 ans, il est temps pour lui de trancher. Parmi les critères de sélection de Deschamps, figure la constance du niveau d’un joueur, ce qui n’est pas encore le cas pour Rayan Cherki qui fait face à une concurrence rude dans son poste en équipe de France.
À la fin du match face à l’Italie, pendant lequel il a marqué et a livré une passe décisive, permettant à la France de revenir avec un nul inespéré (2-2), Rayan Cherki a été interrogé s’il a toujours en tête l’équipe A. Le joueur a été, comme d’habitude, très prudent dans sa réponse.
2- Forte concurrence en équipe de France
« Pour l’instant, je me concentre partout où je dois aller, que ce soit en A, en B, en C, l’OL… Je viens faire mon travail, prendre du plaisir et surtout donner du plaisir aux gens parce que quand on voit ce qui se passe un peu partout, quand on voit les matchs, il n’y a pas beaucoup de plaisir à travers la télé », a-t-il évacué.
Ce qui laisse de l’espoir pour l’Algérie, c’est le fait déjà que le joueur n’écarte pas catégoriquement l’idée de porter le maillot vert, mais aussi cette affirmation du journal l’Équipe dans son édition de ce samedi : Didier Deschamps n’a pas l’intention de le convoquer juste pour le griller définitivement avec l’Algérie. Autrement dit, il l’appellera s’il a réellement besoin de lui, sinon il le laissera choisir librement sa destination.
Selon le même journal, la Fédération algérienne s’intéresse de nouveau au Lyonnais après avoir abandonné sa piste il y a trois ans parce qu’il « tardait à confirmer ses promesses ».
Le niveau qu’il a atteint ces derniers mois a ravivé l’intérêt de la Fédération algérienne de football qui cherche un joueur de son profil pour préparer l’après Riyad Mahrez.
« Sans lui mettre une pression agressive », la FAF, depuis le début de la saison, « passe des coups de fil et aimerait connaître ses intentions », assure le média français.
3- La place se libère en équipe d’Algérie
Rayan Cherki est un joueur qui monte en puissance et qui serait déjà sur les tablettes de grands clubs d’Europe, dont le PSG et Liverpool. Sa valeur marchande aurait déjà atteint 25 millions d’euros.
Si l’Algérie parvient à l’attirer, Cherki sera d’un grand apport pour les Verts pendant la prochaine décennie avec les autres pépites nouvellement arrivées comme Ibrahim Maza et Amin Chiakha.
SUR LE MÊME SUJET :
Rayan Cherki en équipe d’Algérie : le rappeur RK liste les avantages