search-form-close
« La diaspora algérienne peut venir monter des business et créer l’emploi en Algérie »

« La diaspora algérienne peut venir monter des business et créer l’emploi en Algérie »

Meriem Chaouche LinkedIn
Meriem Chaouche

Membre actif au sein de l’association Djazpora, créée par des membres de la diaspora algérienne en France, Meriem Chaouche est une jeune femme pleine d’ambition.

Entrée dans le monde du travail il y a plus de 18 ans, cette Algérienne, installée en France depuis une dizaine d’années, a bâti une vie professionnelle remarquable.

Aux côtés de Nabil Meziani et Chafik Zerrouki, également membres de Djazpora, Meriem Chaouche a participé à la Conférence africaine des startups, qui s’est déroulée du 5 au 7 décembre au Centre international des conférences à Alger.

Meriem Chaouche, des formations et des connaissances solides en gestion des ressources humaines

Meriem Chaouche a fait ses études supérieures à l’Institut supérieur de gestion (ISG) de Tunis, duquel elle en sort avec un diplôme d’informatique appliquée à la gestion dans les poches.

La jeune femme a, il y a quelques années, a bénéficié de deux formations d’incubation, d’abord avec Les Entrepreneurs Affranchis en juin 2020, puis à La Ruche en septembre de la même année.

En juin 2021, elle est certifiée coach en parentalité positive et relationnelle par Happyologie, une école française de formations positives.

Meriem Chaouche est aussi hypnothérapeute certifiée depuis novembre 2022, après avoir suivi une formation auprès de Xtrëma à Paris.

Plus récemment, au mois de juillet de cette année, elle a obtenu un diplôme en conception et facilitation d’ateliers créatifs et d’intelligence collective au sein d’Oriions, un « organisme de formation agile et certificateur agréé France Compétences ».

L’immersion de Meriem Chaouche dans le monde professionnel

La toute première expérience professionnelle de Meriem Chaouche commence en juillet 2006 en tant que consultante chez Equinoxe Consulting. Elle quitte cette entreprise en octobre de l’année suivante pour rejoindre HR Access Solutions, une filiale de Fidelity Investments spécialisée dans la gestion des ressources humaines.

Elle y a travaillé en tant que consultante en apprentissage jusqu’en janvier 2009, puis en tant que consultante en ressources humaines jusqu’en mai 2011.

Deux mois plus tard, elle rejoint Capgemini pour occuper le poste de consultante et de PMO (Project Management Office), qu’elle ne quittera qu’en janvier 2019.

Après 12 ans d’expérience, en juin 2018, Meriem Chaouche a eu l’idée de créer Globesitter. Il s’agit de la « première plateforme de mise en relation entre touristes et baby-sitters polyglottes », cite-t-elle sur son profil LinkedIn.

D’octobre 2020 à décembre 2021, Meriem Chaouche occupe un poste de chef de projet de formation chez MGEN, où elle s’occupe principalement de l’« accompagnement à l’appropriation de talentsoft formation ».

Depuis septembre 2020, elle intervient en tant que consultante, facilitatrice et formatrice chez Oyoon Consulting.

En janvier 2023, elle s’associe à Team For The Planet. En parallèle, depuis mai 2023, elle officie en tant que responsable coworking et incubation pour impact à La Ruche Saint-Germain-en-Laye. Elle est chargée de l’animation d’une communauté d’entrepreneurs, de l’accompagnement entrepreneurial, ainsi que de la facilitation d’ateliers de co-développement.

Le rôle de Meriem Chaouche à la Conférence africaine des startups

Consultante RH et facilitatrice d’intelligence collective, Meriem Chaouche a assisté à la 3ᵉ édition de la Conférence Africaine des Startups à Alger.

Cet événement a été créé pour permettre aux jeunes porteurs de projets d’exposer leurs idées et de trouver des partenaires internationaux.

Meriem Chaouche travaille également dans un incubateur, où elle « accompagne les entrepreneurs sur le développement de leurs projets en incubation et en coworking », dit-elle à TSA.

« Ça fait un bon moment que j’ai entendu parler de la 1ʳᵉ et la 2ᵉ édition de cette conférence, c’est pourquoi je voulais être présente. J’ai fait de mon mieux pour y être cette année », confie Meriem Chaouche, expliquant qu’elle s’intéresse à l’écosystème en Algérie, notamment parce qu’elle travaille en France.

Présente à l’événement en tant que speaker, elle a « participé à un panel autour de la nouvelle vague de transformation grâce à l’intelligence artificielle ».

Telle que ses confrères de Djazpora, Meriem Chaouche a eu l’occasion de rencontrer plusieurs porteurs de projets, de faire le tour des startups et aussi, d’écouter certaines startups pitcher.

« C’était très intéressant de voir la dynamique des startups », exprime la consultante.

Que pourrait apporter la diaspora ? Pour celle-ci, cette dernière peut aider en termes de « méthodologie et de structuration » des startups.

Elle détaille : « Par exemple, quand on parle d’incubation dans les universités ou ailleurs, et donc, d’accompagner les jeunes étudiants de l’idée jusqu’à la concrétisation ».

La jeune femme rappelle qu’il y a déjà plein de choses faites en Algérie. Alors, les membres de la diaspora s’imprègnent de la culture des entrepreneurs algériens et s’adaptent pour « apporter leur pierre à l’édifice », en les aidant sur la structuration et là où ils ont en besoin.

« Je pense que la diaspora algérienne pourrait venir monter des business et de créer l’emploi ici en Algérie. C’est comme ça qu’on peut contribuer au développement économique du pays », conclut Meriem Chaouche.

  • Les derniers articles

close