Réélu pour un second mandat, le président sortant Abdelmadjid Tebboune prête serment ce mardi 17 septembre, Zebdi dénonce un « complot » contre El Mordjene en France, Bennacer absent quatre mois, le Maroc découvre sa réalité sociale…Les 5 infos à retenir ce mardi 17 septembre.

Présidentielles en Algérie : Tebboune prête serment

Réélu pour un second mandat à la tête de l’Algérie lors des présidentielles du 7 septembre, Abdelmadjid Tebboune va prêter serment ce mardi 17 septembre.

La cérémonie d’investiture qui a eu lieu au Palais des nations à Club des pins, sur la côte ouest d’Alger, survient trois jours après l’annonce des résultats définitifs du scrutin présidentiel anticipé par la Cour constitutionnelle.

La plus haute instance juridictionnelle a proclamé samedi 14 septembre la victoire du président sortant Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat présidentiel avec 84,3% des suffrages exprimés.

Présidentielles en Algérie : le PT

Le Parti des travailleurs a réagi lundi aux résultats de l’élection présidentielle du 7 septembre qui ont consacré la victoire avec une écrasante majorité au président sortant Abdelmadjid Tebboune.

« Ce scrutin et ses développements à savoir les résultats préliminaires et les résultats définitifs traduisent l’accélération d’une crise profonde de régime qui impacte l’État national », a écrit le parti de Louisa Hanoune dans un communiqué qui a sanctionné la réunion de son conseil national tenu samedi 14 septembre, soit le jour de l’annonce des résultats définitifs des présidentielles par la Cour constitutionelle.

Dans son communiqué où le mot colère a été répétée plusieurs fois, le PT relève la différence entre les chiffres de l’Anie et ceux de la Cour constitutionnelle. Le parti de Louisa Hanoune qui s’est retirée de la course à la présidentielle, a appelé à des « mesures d’urgence à la hauteur de la gravité de la situation, pour répondre positivement aux attentes politiques et sociales de l’écrasante majorité du peuple », et ce afin de « sauvegarder la nation, sa souveraineté et son intégrité ».

Équipe d’Algérie : Ismaël Bennacer absent quatre mois

Opéré au mollet avec succès lundi en Finlande, Ismaël Bennacer ne reviendra pas avant 2025. L’international algérien du Milan AC sera privé de terrain pendant quatre mois, a indiqué son club.

Le milieu de terrain défensif s’est blessé lors d’une séance d’entrainement dimanche 8 septembre, avant le déplacement de l’équipe d’Algérie à Monrovia pour y affronter le Libéria le mardi 10 septembre.

Ismaël Bennacer a publié sur X une photo de lui allonger sur un lit d’hôpital avec une jambe dans le plâtre.

Maroc : qui sont les migrants qui tentent de prendre d’assaut Ceuta ?

Au Maroc, c’est le choc. La tentative de la grande évasion vers Ceuta de centaines voire de milliers de jeunes Marocains a rappelé au royaume la dure réalité sociale de ce qui est désigné sous l’acronyme de Neet (sans emploi, ni formation, ni éducation).

Après avoir tenté d’accuser les services algériens d’être à l’origine de cette nouvelle tentative de jeunes marocains de fuir les conditions de vie difficiles dans leur pays, la presse proche du Palais royal a fini par reconnaître la réalité des faits.

Le site 360.ma, a pointé dans un article, l’immobilisme du gouvernement d’Aziz Akhanouche et surtout son insolence. « (…) le Chef du gouvernement, censé faire face à une véritable honte nationale, au chômage ou encore au manque total de perspectives, préfère ne pas voir ces armées de jeunes désespérés », écrit le 360.ma alors que la situation à Fnediq, cette ville proche de Ceuta d’où les migrants veulent prendre d’assaut l’enclave espagnole, demeure très tendue.

Pourtant, les sonnettes d’alarmes n’ont pas manqué depuis que le Maroc ait lâché sa bombe migratoire sur l’Espagne en mai 2021 pour l’obliger à changer de position sur le Sahara occidental.

Plusieurs tentatives de traverser la frontière espagnole ont échoué. Au Maroc, les NEET, c’est 4,3 millions de personnes, dont 1,5 million pour la seule catégorie d’âge comprise entre 15 et 24 ans, selon les chiffres publiés en juillet dernier par le Conseil économique et social (Cnes), soit 12 % de la population marocaine.

La saga de la pâte El Mordjene se poursuit : Zebdi dénonce un complot

Malgré son interdiction en France, la saga d’El Mordjene poursuit. Sur les réseaux sociaux et dans les médias français, on continue à parler de la pâte à tartiner algérienne qui a ébranlé la reine du marché européen, l’Italienne Nutella. En France, des consommateurs se sont rués sur les derniers pots d’El Mordjene encore disponible et un élan de solidarité s’est formé sur les réseaux sociaux pour soutenir la pâte à tartiner algérienne.

En Algérie, la société Cebon qui fabrique El Mordjene a répondu indirectement à la polémique soulevée par son interdiction en France, en affirmant que son produit répond aux normes de qualité requises.

De son côté, le président de l’Association de protection des consommateurs (Apoce) Mustapha Zebdi a réitéré ses déclarations sur un complot fomenté par un lobby contre le produit algérien en France.

« Il existe trois raisons qui nous laisse croire en l’existence de ce complot contre le produit algérien », a-t-il écrit sur Facebook.

 « Le produit était commercialisé depuis des années et n’a pas suscité la réaction des autorités françaises, la liste des règlements invoqués parle du lait et de ses dérivés, mais la pâte à tartiner n’est pas un dérivé du lait, le lait qui a servi de prétexte pour interdire le produit est d’origine européenne !, ce qui signifie que leurs produits leur ont été restitués », a-t-il listé.