Les problèmes de mobilité à Alger s’aggravent. Aux embouteillages, la mauvaise qualité du transport par bus, l’insuffisance des lignes de métro et de tramways s’ajoutent les pannes qui touchent les téléphériques.

Le réseau de transport par câble de la capitale est en grande partie hors service en raison de pannes, comme on peut le voir dans un reportage vidéo réalisé par TSA.

Au niveau de la capitale, l’Entreprise de transport algérien par câbles (Etac), compte dans son réseau quatre téléphériques et deux télécabines.

Sur les six moyens de transport par câble, dont Alger est doté, deux uniquement fonctionnent. Il s’agit du téléphérique reliant le quartier d’El Hamma au Monument des Martyrs sur les hauteurs d’Alger qui a été inauguré en 1986.

L’autre infrastructure opérationnelle est la télécabine reliant le quartier de Bab El Oued et à celui de Zeghara avec un passage par le village céleste sur les hauteurs d’Alger. Ce téléphérique qui facilite la mobilité entre Bouzaréah et Bab el Oued est en service depuis 2019.

Le reste des téléphériques et télécabines est hors service. Dans le quartier Ruisseau, où se trouve la station de métro et de tramway « Les fusillés », le téléphérique qui va jusqu’au Palais de la Culture Moufdi Zakaria est en panne depuis deux mois maintenant, selon l’agent d’exploitation sur place.

Téléphériques d’Alger : quatre en panne

La même situation prévaut au niveau du téléphérique reliant le cimetière de Sidi M’hamed à Belouizdad et El Madania qui n’est pas opérationnel depuis deux ans. Ce téléphérique a été inauguré en 1956.

À Bologhine, le téléphérique qui monte jusqu’à la basilique Notre Dame d’Afrique, mis en service depuis 1984, est lui aussi en panne depuis plus de dix ans.

Les cabines ne sont pas en place malgré des travaux entamés au niveau de ce téléphérique. Les locaux du téléphérique du côté de la basilique Notre Dame d’Afrique sont dans un état de délabrement.

Situé au niveau de Oued Koreiche, la télécabine qui va jusqu’à Bouzaréah n’est plus en service lui aussi.

Reliant les quartiers bas de la capitale à ceux situés sur les hauteurs, les téléphériques et télécabines font partie des nombreuses solutions de mobilité à Alger qui fait face à des embouteillages monstres. La capitale n’est pas dotée de transports en commun modernes et performants capables de constituer une alternative à la voiture.

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