Bonjour chers lecteurs. Voici 3 informations à retenir ce mardi matin, en Algérie et dans le monde. Bonne lecture.
Paris s’interroge sur l’avenir de sa relation avec Alger
La France a réitéré lundi ses reproches à l’égard de l’Algérie concernant la rupture du dialogue entre les deux pays.
Les tensions ont repris après l’arrestation d’un agent consulaire algérien dans le cadre de l’enquête sur l’enlèvement présumé du youtubeur Amir DZ.
En représailles, l’Algérie a déclaré persona non grata 12 agents français et la France a répliqué en expulsant le même nombre d’agents algériens.
Le porte-parole du Quai d’Orsay Christophe Lemoine a estimé, lundi 21 avril dans des déclarations à Al Arabiya, que la décision d’Alger d’expulser 12 agents travaillant à l’ambassade et dans les consulats de France en Algérie est « incompréhensible ».
Il a ajouté que Paris étudiait avec son ambassadeur à Alger Stéphane Romatet la façon de poursuivre le dialogue avec l’Algérie.
Solaire : le géant chinois LONGi veut investir en Algérie
L’Algérie continue d’attirer les investisseurs chinois. Moins d’une semaine après la tenue du forum d’affaires algéro-chinois mardi dernier à Alger qui a été ponctué par la signature de 8 accords majeurs, une entreprise chinoise a manifesté son intérêt d’investir dans le solaire en Algérie.
Il s’agit du géant LONGi dont une délégation a été reçue lundi par le ministre de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab.
Les deux parties ont évoqué les « opportunités d’investissement disponibles dans les projets de l’énergie solaire photovoltaïque, de la technologie de l’hydrogène vert et du stockage d’énergie en Algérie », selon le communiqué du ministère de l’Énergie. Elles ont discuté aussi de la possibilité de fabriquer des panneaux solaires en Algérie.
Spécialisée dans la fabrication de panneaux photovoltaïques, LONGi a présenté au ministre Arkab ses dernières innovations dans ce domaine, alors que l’Algérie ambitionne de réaliser de nombreuses centrales solaires dans le cadre de la transition énergétique.
Sahel : la Turquie apporte son soutien à l’Algérie
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a achevé lundi 21 avril une visite de deux jours en Algérie. Il a eu des entretiens avec son homologue algérien Ahmed Attaf, avant d’être reçu par le président Abdelmadjid Tebboune.
Après cette audience avec le chef de l’État algérien, le ministre turc, qui a inauguré dimanche un consulat de son pays à Oran, s’est exprimé sur l’état des relations politiques et la coopération économique entre les deux pays.
Il a souligné que près de 1400 entreprises turques sont présentes en Algérie et que les échanges commerciaux entre les deux pays devraient atteindre bientôt 10 milliards de dollars contre 6 milliards en 2024.
Selon M. Fidan, l’Algérie est « l’un des plus importants partenaires de la Turquie dans le domaine de la sécurité énergétique« . Il a fait part de la volonté de la Turquie de « renforcer davantage les relations dans ce secteur, ainsi que dans celui des industries de défense » tout en poursuivant la coopération à travers « plusieurs projets communs pouvant être concrétisés« .
Le chef de la diplomatie turque a également abordé l’un des sujets de discorde entre Alger et Ankara : la situation au Sahel, notamment au Mali qui bénéficie de l’aide militaire de la Turquie pour attaquer les rebelles de l’Azawad.
En évoquant le Sahel d’une façon générale, M. Fidan a exprimé le soutien de son pays à la position de l’Algérie fondée sur une solution pacifique aux questions régionales.
« Nous continuerons à travailler ensemble pour résoudre les problèmes liés au terrorisme et à l’extrémisme« , a-t-il déclaré.
L’Algérie a annoncé le 1er avril dernier avoir abattu un drone armé malien après que ce dernier ait pénétré dans l’espace aérien national. Ses relations avec le Mali se sont nettement détériorées ces dernières années en raison du rejet par Bamako de l’Accord de paix d’Alger pour résoudre le conflit avec le mouvement Azawad.