Économie

« Un peu de gazouz, un peu de limonade » : l’auteur de la réplique culte se confie

Les internautes, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, ne sont pas près d’oublier fameuse réplique culte « un peu de gazouz, un peu de limonade », lancée par Baraka Daouad au reporter Antoine de Maximy, lors de son émission J’irai dormir chez vous, tournée en Algérie.

L’auteur de la phrase, devenue très vite trend sur les plateformes des réseaux sociaux, comme TikTok ou Instagram, est revenu ce samedi 15 février sur les proportions énormes qu’a prises sa réplique, pourtant prononcée en toute spontanéité.

« C’est inconcevable, je suis pris dans le tourbillon »

Presque un an de la diffusion de l’émission, le 8 mars 2024, la célèbre séquence filmée dans le village de Daoud, sur les hauteurs de la Kabylie, du côté de Ain El Hammam (ex-Michelet), n’a rien perdu de son succès sur les réseaux sociaux.

Ce citoyen algérien sans histoire, qui profite de sa retraite dans son petit village de Kabylie, ne s’attendait sans doute pas à devenir la star des réseaux sociaux. À ce jour, il affirme qu’il n’a jamais pensé que sa réplique va prendre une aussi grande ampleur sur les réseaux.

Dans une interview accordée samedi à la web TV, Liik, Baraka Daoud est d’emblée revenu sur le déroulement de sa rencontre avec Antoine de Maximy. « Au début, je ne savais pas qu’il était aussi connu », a-t-il déclaré à propos du réalisateur de l’émission.

En acceptant de l’accueillir chez lui pour la nuit, le vieux montagnard n’avait jamais imaginé qu’il serait au cœur de l’un des passages les plus emblématiques de l’histoire de l’émission. « C’est inconcevable, je suis pris dans le tourbillon », plaisante-t-il avec de gros gestes de ses mains.

« C’est un mot qui est peut-être resté dans mon subconscient pendant des années »

Concernant la réplique culte qui l’a rendu célèbre, « un peu de gazouz, un peu de limonade », Daoud raconte qu’il s’agissait d’un souvenir d’enfance, enfoui dans son esprit, qui a ressurgi sur le moment.

« Lorsqu’on était gosses, nos parents nous demandaient d’aller chercher du gazouz (boisson gazeuse) », se souvient-il dans sa langue maternelle. « C’est un mot qui est peut-être resté dans mon subconscient pendant des années et monsieur Antoine a allumé la mèche », a ajouté le retraité.

À propos des proportions énormes prises par sa réplique, il affirme qu’il n’a jamais cru que cela va avoir une ampleur pareille. Depuis la diffusion de l’émission, il assure que des milliers d’Algériens qui le rencontrent dans la rue viennent le voir, le saluer et l’embrasser.

« Et parfois, ils s’inclinent même pour embrasser ma tête (un geste de respect envers les personnes sages et âgées en Kabylie, NDLR) », a-t-il ajouté. Tout ce respect lui procure de la fierté, notamment pour avoir bien « représenté les Algériens et nos frères immigrés ».

Les plus lus