Changement à la direction de l’Institut français d’Algérie (IFA). Cécile Renault a remplacé Ahlem Gharbi, en poste depuis septembre 2021, rapporte le site acteurspublics.fr.
La nouvelle directrice générale de l’IFA vient de Taïwan où elle y était conseillère de coopération et d’action culturelle (Cocac) au bureau diplomatique de France.
Elle occupe désormais les mêmes fonctions à Alger en plus de diriger l’IFA. Elle a pris officiellement ses nouvelles fonctions le 1ᵉʳ septembre, précise la même source.
Une spécialiste de la mémoire à la tête de l’Institut français d’Algérie
Âgée de 45 ans, Cécile Renault est présentée comme une « haute fonctionnaire ». Elle a notamment été entre 2021 et 2022 directrice de projet à l’Élysée chargée du suivi des questions mémorielles sur la colonisation et la guerre d’Algérie.
Diplômée de Sciences PO Paris, elle a longtemps travaillé dans le secteur de la culture, ayant été notamment directrice-adjointe du Musée Branly à Paris, avant d’entrer à l’École nationale d’administration (ENA). À sa sortie de la prestigieuse école, elle a travaillé au Conseil d’État puis comme conseillère de coopération et d’action culturelle au bureau diplomatique de France à Taïwan.
Cécile Renault nouvelle directrice générale de l’Institut français d’Algérie
À Alger, elle arrive dans un contexte de recul de l’usage de la langue française en Algérie qui a décidé d’introduire l’enseignement de l’anglais à partir de la 3ᵉ année primaire en 2022. Sa prédécesseure Ahlem Gharbi avait mis en place une méthode « ludique » d’apprentissage de la langue de Molière au profit des jeunes Algériens.
« Nous avons conçu des cours pour les plus jeunes, des concours ludiques et on va lancer dans les prochains jours une application pour apprendre le français d’une façon ludique à travers un parcours culturel également », avait-elle déclaré à TSA en avril dernier.
L’IFA a été créé en 2012 en remplacement des anciens centres culturels français (CCF) qu’il regroupe désormais. Outre son siège central à Alger, il dispose de quatre antennes, à Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen.
Il est à la fois « un centre de diffusion culturelle et une institution en charge des projets de coopération entre les deux pays » et se présente comme « la principale plateforme de dialogue entre la France et l’Algérie dans les domaines de la culture et du savoir ».
Outre la riche activité culturelle qu’il propose tout au long de l’année, il organise également les différents tests de maîtrise de langue française pour les candidats à la poursuite des études dans les universités françaises.
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