Économie

Voici la production d’or de l’Algérie de 2022 à 2024

Classée 26ᵉ au niveau mondial et 3ᵉ dans la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) en matière de réserves d’or, l’Algérie est un acteur majeur dans la production de cette ressource naturelle stratégique pour les banques centrales mondiales.

D’après le classement de fin septembre 2024 du site spécialisé Trading Economics, l’Algérie possède une réserve d’or de 174 tonnes, la plaçant ainsi à la première place en Afrique, devant l’Afrique du Sud et le Nigéria.

L’Algérie est en effet un pays très riche en ressources naturelles et possède plusieurs mines d’or. Toutes se trouvent dans le Sahara algérien, notamment à Djanet et Tamanrasset.

Les mines d’or d’Amesmessa et de Tirek, situées à environ 400 kilomètres au sud-ouest de Tamanrasset, sont les plus connues. Amesmessa est d’ailleurs exploitée par ENOR, l’Entreprise d’Exploitation des Mines d’Or.

L’Algérie veut produire plus d’or

Selon Belkacem Soltani, le PDG de Sonarem, la Société Nationale de Recherche et d’Exploitation des Mines, l’Algérie a produit une importante quantité d’or sur la période allant de 2022 à fin décembre 2024.

Il a affirmé à l’APS que l’Algérie a produit plus de 351 kg d’or entre production artisanale et industrielle.

Alors qu’il parlait de l’ouverture d’un atelier dédié au développement du pôle lithium en Algérie, le responsable a déclaré que Sonarem est actuellement disposée à élargir les opportunités d’exploration minière en ouvrant son marché à des entreprises étrangères intéressées et prêtes à investir dans de l’or ou d’autres ressources naturelles.

Il a précisé que des sociétés chinoises, indonésiennes, belges et malaisiennes ont déjà montré leur intérêt en proposant plusieurs offres d’investissement dans plusieurs secteurs miniers à Sonarem, rapporte le média Echourouk.

Bientôt la reprise des mines d’Amesmessa et de Tirek

Toujours selon Belkacem Soltani, « environ 46 licences seront remises en 2024 aux institutions désireuses de l’exploiter », a-t-il souligné, faisant référence à l’exploitation traditionnelle de l’or.

Cette mesure permettra non seulement de créer de l’emploi aux Algériens, mais aussi, d’augmenter la production nationale de ce métal précieux.

M. Soltani prévoit par ailleurs une augmentation significative de l’exploitation aurifère traditionnelle pour les prochaines années en Algérie, et ce, « après la reprise des mines d’or d’Amesmessa et de Tirek après plus d’une décennie de suspension ».

Les plus lus